WONDER


August Pullman est un petit garçon né avec une malformation du visage qui l’a empêché jusqu’à présent d’aller normalement à l’école. Aujourd’hui, il rentre en CM2 à l’école de son quartier.

C’est le début d’une aventure humaine hors du commun. Chacun, dans sa famille, parmi ses nouveaux camarades de classe, et dans la ville tout entière, va être confronté à ses propres limites, à sa générosité de coeur ou à son étroitesse d’esprit. L’aventure extraordinaire d’Auggie finira par unir les gens autour de lui.

Ce film nous fait réaliser que chacun à sa vision du monde et que chacun essaie d’être accepté, sans pour autant chercher à se mettre à la place de l’autre. Entre un père qui veut jouer la carte de la cool attitude et une sœur qui est devenu un fantôme à la maison, il y a une tension qui vit dans ce cocon sans pour autant venir percuter le quotidien des autres. Ce film cherche à jouer le film choral en se subdivisant en plusieurs parties. On a du coup la possibilité de regarder le film sous un autre angle. Cette façon de faire qui souvent est un peu ennuyeuse marche cependant dans ce film. Un petit côté Skins pour l’atmosphère, bien qu’en sortant de ce film, on ressent un petit peu l’humour de Robin Williams, qui aurait pu jouer un père fabuleux.

_wonder____la_bande_annonce_du_film___mouvant_de_julia_roberts_9926.jpeg

Wonder est l’adaptation du roman du même nom de R.J. Palacio paru en 2013 et vendu à plus de 5 millions d’exemplaires dans le monde. L’auteur s’est mise à écrire Wonder après avoir croisé dans la rue un enfant qui souffrait de malformation cranio-faciale. Elle a aussitôt détourné son regard puis, remplie de honte, s’est demandé ce que pouvait ressentir cet enfant. Elle s’est alors lancée dans l’écriture de Wonder en se plongeant dans la littérature médicale et en recueillant des témoignages de famille dont les enfants ont une malformation identique.

gbg-360.jpg

Stephen Chbosky, réalisateur de Wonder, porte une nouvelle fois à l’écran un roman, cinq ans après Le Monde de Charlie qui était l’adaptation de son propre livre, Pas raccord.
A l’origine, Chbosky, connu aussi pour avoir écrit la version live de La Belle et la bête, ne souhaitait pas se lancer dans Wonder. Sa femme venait d’accoucher et il ne voulait pas refaire un film se déroulant dans une école. Mais devant l’obstination des producteurs, il a fini par lire le roman de R.J. Palacio et a été emballé par l’histoire. Il a co-écrit le long-métrage aux côtés de Steve Conrad (La vie rêvée de Walter Mitty) et Jack Thorne, scénariste de la série Skins et auteur de la pièce de théâtre Harry Potter et l’Enfant Maudit.

Coup de coeur pour Izabela Vidovic

L’actrice Izabela nous livre une performance touchante, tout comme celle de Julia Roberts dans le rôle d’une mère aimante.

3777247.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

Le syndrome de Treacher-Collins

Le héros de Wonder souffre du syndrome de Treacher-Collins qui, tout en étant provoqué par la mutation d’un seul gène, peut engendrer une malformation profonde des os du visage. Certains souffrent d’une forme tellement bénigne de la maladie qu’ils n’en ont même pas conscience. D’autres, au contraire, ont un visage totalement déformé : leur structure osseuse les empêche de bien respirer, entendre et voir, si bien qu’ils ont souvent besoin de plusieurs interventions de chirurgie réparatrice avant l’âge de 5 ans.
La production tenait à ce que les personnes atteintes de maladies cranio-faciales soient associées au film. Plusieurs organisations comme MyFace et la Children’s Craniofacial Association (CCA) ont collaboré à Wonder, y voyant une occasion de sensibiliser l’opinion publique à cette pathologie.
Publicité

Tu es libre de ne pas commenter!

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.