Les Gardiens de la galaxie vol 3. : l’importance de l’espoir et de l’amitié dans le dernier film de James Gunn,

Lancer son film avec la version acoustique de Creep, laisser le titre jouer du début jusqu’à sa fin, est assez audacieux. Si on devait dire une chose du troisième volet de la saga, ce serait la bonne narration et la manière de clôturer l’histoire de Rocket. On en sait davantage et on voit comment il s’est construit.

James Gunn sait faire des films, il sait où il va et comment mener le public. La playlist Pop Rock et les effets visuels accompagnent ce récit bien mené où tout fonctionne. Au cas où vous n’auriez pas vu les premiers épisodes, ce n’est pas grave ! Ici, vous assistez à l’origin story de Rocket, mais aussi à la confirmation de plusieurs valeurs importantes qui sont distillées tout au long du film.

De même, le rythme est bon, avec une dose d’humour présente sans être affligeante pour autant. Les personnages ne sont jamais ridicules, et pourtant, si l’on décrit le film, du moins la bande de compagnons de l’espace, il y a matière à rire !

Un film qui redonne le sens du mot famille et de l’amitié !

Le film développe le thème de l’amitié, celui de la seconde chance et de l’espoir. L’histoire de Rocket dévoile la cruauté qui peut être infligée aux animaux ou à des personnes. La compassion est essentielle et nécessaire pour ne pas nier les sentiments et les émotions des autres. Le film met l’accent sur l’importance de laisser la place au changement, de ne pas considérer tout comme acquis et définitif. Être capable d’ouvrir son cœur aux autres et savoir donner son maximum pour défendre ses proches et ses amis. Il est même surprenant de voir comment Gamora et Adam Warlock vont évoluer dans ce film, ouvrant la voie à une forme de seconde chance. On accorde souvent à Superman le pouvoir de l’espoir, mais offrir de l’espoir à son prochain n’est-il pas la fonction première d’un héros ? Une belle réussite où l’on ne s’ennuie pas !

James Gunn propose un nouveau film avant le grand saut dans la refonte de l’Univers étendu de DC. Le réalisateur qui a déjà fait ses preuves sur Marvel avait fait ses premiers pas chez DC avec The Suicide Squad en 2021, le second film sur l’escadron de la mort. N’oublions pas une chose, si l’on veut réussir, il faut savoir faire autre chose ; ne pas faire du MCU chez DCU. James Gunn est connu pour son implication dans le travail préparatoire d’un film et va avoir une tâche lourde et difficile, celle de gérer cet univers étendu qui jusqu’à présent allait très mal !

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