THE FABELMANS, une belle surprise !

Une histoire troublante et touchante sur la passion sous toutes ses formes. Steven Spielberg prouve une fois de plus que le cinéma possède le pouvoir de changer la vie des gens !

Quand on questionne n’importe quel cinéaste ou cinéphile sur comment l’amour du cinéma a jailli en son cœur, il donnera une anecdote plus ou moins abrupte, mais avec cette même douceur dans la voix. Là, Spielberg offre le récit complet du comment et pourquoi le cinéma est important pour lui, pourquoi cet art est vital pour chacun des spectateurs qui va au cinéma.

«Les films sont des rêves dont on se souvient toujours », car le réalisateur offre une réalité, un monde qui se transpose d’un état onirique, fantasmatique à réalité. Ce dernier possède un grand pouvoir, celui de voir le monde différemment. C’est peut-être ça la meilleure définition de la passion !

Sammy Fabelman (Gabriel LaBelle, THE PREDATOR,American Gigolo) est comme tout passionné, envahi par cette envie d’aller jusqu’au bout de son projet. Si ce film parle de cinéma, il parle également de la vie d’une famille américaine de confession juive dans les années 50. On y montre la difficulté de s’intégrer, de déménager et aussi l’arrivée des premiers vrais ordinateurs personnels. Sur un fond de révolution technique, sociale The Fabelmans fait le récit d’une Amérique vu à travers les yeux de Sammy qui ne peut exister qu’à travers ce qu’il filme.

Beaucoup diront que ce film s’inspire de la vie du grand réalisateur, mais ce n’est pas entièrement vrai, « La plupart de mes films font écho à des événements qui me sont arrivés au cours de mes années d’apprentissage », note Spielberg. « Dès qu’un cinéaste s’attaque à un projet, même s’il n’en a pas écrit le scénario, il parle forcément de lui d’une manière ou d’une autre, qu’il le veuille ou pas. C’est comme ça. Mais avec THE FABELMANS, ce n’était pas seulement métaphorique car l’histoire s’inspire directement de mes souvenirs », explique Steven en interview. En soi, un réalisateur met de lui, qu’il soit auteur du scénario ou non, c’est sa vision de l’histoire qu’il met en scène. Un peu comme chaque réalisateur qui veut éclairer le monde à des spectateurs dont les yeux ne voient rien.

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