Cet été-là, un film sur la préadolescence réussi avec Marina Foïs.

Après LA FAMILLE BÉLIER, Eric Lartigau revient avec un nouveau film mettant en avant la sphère familiale. Cet été-là est un film touchant sur la capacité des enfants à voir, à observer : au fil des années, certaines choses étranges qui semblaient sans intérêt finissent par trouver un sens.

Dune, 11 ans : un récit initiatique

La jeune Rose Pou Pellicer a ce truc attachiant de la jeune préado blasée qui pense tout savoir et qui en même temps ne sait rien encore. L’entrée dans l’adolescence est un long tunnel reliant cet entre-deux. Nous avons l’impression d’avoir un corps non adéquat avec notre psychologie. Nous sommes à fleur de peau et les adultes semblent être des cons ! Ici, l’écriture est fine et ne cherche pas à réduire cette période à un moment difficile ou les béguins amoureux.

« La préadolescence, c’est une période fugace, mais essentielle. Au cinéma, elle est un peu casse-gueule, parce que réduite, souvent, à la découverte du corps, du désir et des garçons.» révèle DELPHINE GLEIZE en interview.
À côté de cette jeune ado, il y a cette mère blessée et dépressive incarnée par une Marina Foïs qui dévoile une nouvelle facette de son art de l’interprétation.

Voir le monde à travers une caméra :

Filmer son quotidien permet de revoir les choses et de les comprendre. D’apprendre à comprendre le présent. Le côté old school des images en HI8 apporte vraiment quelque chose de touchant qui n’existe plus avec les smartphones ! Ils n’ont pas forcément ce côté précieux. Certes, on peut toujours être prêt à filmer, mais insérer une cassette, la rembobiner et après l’exporter avec un lecteur analogique à travers une carte d’acquisition confère une magie unique. On a beaucoup pensé à Play! le film qui raconte l’histoire d’un amoureux de cinéma qui film sans cesse sa vie et rêve de faire un film avec ces images.

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