Depuis ses 13 ans Max filme. Il filme non stop, il filme ses amis, ses études, ses joies et ses peines. Puis Max grandit, il passe à côté de plusieurs choses essentielles, il se case et se rend compte brutalement que sa vie n’est pas celle qu’il aurait aimé avoir.

Play est un hommage aux années 90 que seuls ceux ayant vécus le Club Dorothée, Hélène et les garçons pourront comprendre.
Ce film est l’hommage à une génération, l’hommage à une époque et tout se vit à travers des références, des tubes des Pixies et des tubes des années 2000. Cette génération qui aura vécu l’arrivé des musclés est celle qui a vu également les bleus gagner 3-0, celle qui a vu l’électro et l’urbain détrôner le rock dans les hit parades français.

Quel est l’intérêt de filmer non stop? Garder une trace du quotidien? Magnifier son quotidien, avoir un pouvoir sur le présent.
Max est peut-être simplement dans la peur de l’avenir, il est nostalgique, il se dit que plus tard il pourra arranger les choses et mettre à plat sa vie, comme un réalisateur qui monte les images de son film. La peur de l’avenir nous met souvent dans une posture d’incapacité à agir sur son environnement, et filmer sa vie peut-être une forme de thérapie mais une thérapie chronophage, puisqu’il en faut du temps pour démonter et remonter les rush.

Max Boublil se fond dans son personnage, on ne sait plus s’il est Max ou si Max est Max. Il se perd dans le décor, les années passent, les technologies de l’image aussi, on passe d’une image carré 1/1 à un 16/9 en passant par le 4/3. Si Max joue le nostalgique, c’est qu’il est nostalgique de l’instant présent et parfois il passe à côté de sa propre vie.

Nous retrouvons ALICE ISAAZ, qui nous avait déjà touché dans différents films comme LE MYSTÈRE HENRI PICK,Mademoiselle de Joncquières…

Play sortira sur vos écrans le 1 Janvier 2020

Titre original : Play
Réalisation : Anthony Marciano
Scénario : Anthony Marciano et Max Boublil