Une nouvelle semaine dans l’ambiance de Noël avec Un Noël en famille, espoir du mois, Le Beau rôle et Mufasa -Le Roi Lion en coup de cœur. Sont absents ici : Sous écrous, Oh Canada, Jules au pays d’Asha car nous n’avons pu accéder aux projections.

Un Noël en famille | 18 décembre 2024
Comédie, film de Noël | De Jeanne Gottesdiener |
Note : 4/5 • Notre avis ESPOIR DU MOIS

Un film de Noël dans la lignée de Noël joyeux (2023, Clément Michel). Jeanne Gottesdiener, dans Un Noël en famille, interroge sur le sens des traditions et toute leur symbolique à une époque où l’on se veut écoresponsable. Peut-on encore fêter Noël en explosant le bilan carbone avec des cadeaux venus de Chine, emballés dans du papier cadeau à usage unique ?

Le Beau Rôle | 18 décembre 2024
Comédie | De Victor Rodenbach |
Note : 5/5 • Notre avis COUP DE COEUR

Victor Rodenbach excelle dans Le Beau Rôle, explorant ce qui se passe hors caméra et à rideaux fermés. Il pousse ses personnages dans leurs retranchements pour instaurer une catharsis dans cet univers envié, mais mal compris. Rires, larmes, et questionnements existentiels rythment ce portrait de comédiens en quête de sens et de reconnaissance. À voir en complément de Rue du conservatoire (2024, Valérie Donzelli).

The Wall | 18 décembre 2024
Drame | De Philippe Van Leeuw |
Note : 3,5/5 • Notre avis

The Wall est un long questionnement sur les frontières : celles dans la psyché, les pays, et les inégalités entre les hommes, comme décrites par Rousseau. Le film multiplie les réflexions sans offrir de réponse définitive, laissant les spectateurs face à des questions absurdes sur un monde dominé par des lois économiques et politiques plutôt que justes.

Sarah Bernhardt – La Divine | 18 décembre 2024
Drame, Biopic | De Guillaume Nicloux |
Note : 3/5 • Notre avis

Sandrine Kiberlain incarne Sarah Bernhardt dans ce portrait signé Guillaume Nicloux. Le film dépeint une femme excessive, toujours dans le jeu et rarement sincère, entourée, mais cruellement seule. Une réflexion sur la solitude des sommets : avoir tout, être désiré par tous, mais manquer d’amour véritable.

Everybody Loves Touda | 18 décembre 2024
Drame | De Nabil Ayouch |
Note : 3/5 • Notre avis

Présenté au Festival de Cannes 2024, Everybody Loves Touda raconte l’histoire de Touda, chanteuse aspirant à devenir une « Cheikha » dans un Maroc conservateur. Malgré ses intentions louables, le film tombe dans les pièges du mélodrame, renforçant paradoxalement les stéréotypes qu’il tente de dénoncer.

Une langue universelle | 18 décembre 2024
Comédie dramatique | De Matthew Rankin |
Note : 4/5 • Notre avis

Matthew Rankin signe une œuvre unique mêlant fantasme, autobiographie, et réalité alternative. Une langue universelle, présenté à la Quinzaine des Cinéastes du Festival de Cannes 2024, propose une expérience surréaliste, naviguant entre les peurs, les désirs et les rêveries du réalisateur.

Mufasa – Le Roi Lion | 18 décembre 2024
Comédie | De Barry Jenkins |
Note 5/5 • Notre avis | COUP DE CŒUR

Le film est une belle réussite sur le plan graphique, character design est sublime. Quant à la photographie, elle est plus agréable que le film précédant. Le récit s’inscrit dans la philosophie de l’Histoire de la vie / Cercle de la vie montrant Mufasa devenir un lion errant, comme le sera Simba à la mort de son père. Le film rappelle aussi qu’importe notre passé, ce qui compte, c’est la personne que l’on devient. Avec ce préquel, l’univers du Roi créer une boucle, celle d’une répétition sans fin et pourtant régit par une recherche de justice, de bravoure et d’harmonie entre les clans. | A lire également notre avis sur les 30 premières minutes.