Ce 6 avril se tenait à Paris la matinée presse pour le lancement de l’exposition dédiée à Ramsès 2. À cette occasion, des personnalités de renom dans le domaine de l’archéologie et du tourisme en Égypte étaient présents.
Ahmed Issa Taha, ministre du tourisme et des antiquités, Mostafa Waziri, Secrétaire Général du Conseil Suprême des Antiquités d’Égypte, Anthony Tann, président du World Heritage Exhibitions, Dominique Farout, égyptologue et commissaire de l’exposition, ainsi que Zahi Hawass, commissaire international de l’expo, étaient tous présents pour l’occasion.
Ils ont partagé leur passion et leurs connaissances lors de cette exposition, nous dévoilant le contexte économique et politique entourant les fouilles en Égypte. Il est important de mettre en lumière les efforts de conservation et de préservation entrepris par le pays pour protéger son héritage historique pour les générations futures.

Le ministre égyptien du tourisme et antiquités, Ahmed Issa Taha, était à Paris le 6 avril pour le vernissage et la conférence de presse de l’inauguration de Ramsès et l’or des pharaons. Il a rappelé l’étroite relation entre l’Histoire des antiquités égyptiennes et la France.

«Plus de 145K billets vendus pour l’exposition événement à Paris avant son ouverture ce vendredi ! L’engouement du public est palpable, surtout depuis l’annonce de la présence du cercueil de Ramsès II, qui sera présent uniquement à Paris». Anthony Tann, Président du World Heritage Exhibitions

«250 missions étrangères de 25 pays sont actives en Égypte pour des fouilles archéologiques, avec 54 missions françaises en tête!», a déclaré Mostafa Waziri, Secrétaire Général du Conseil Suprême des Antiquités d’Égypte, lors d’une conférence de presse.

«En 1976, la communauté scientifique française a sauvé la momie de Ramsès, rongée par les moisissures. En mémoire de cet événement extraordinaire, nous prêtons maintenant le cercueil, bien que ce ne soit pas l’original de Ramsès II. Une faveur accordée en souvenir d’un acte exceptionnel», explique Dominique Farout. Expliquant que vers 1 090 avant notre ère, quand la tombe a été pillée, on a placé Ramsès II dans un nouveau cercueil, en cèdre du Liban

Il y avait également l’égyptologue de renom Zahi Hawass est co-commissaire de l’exposition ‘Ramsès et l’or des pharaons’, ouverte depuis le vendredi 7 avril à la Villette. Sa carrière a commencé en 1969 en tant qu’inspecteur des antiquités à Tounah El-Gebel en Égypte, après avoir étudié à l’UCLA aux États-Unis.