Luc Plamondon et le cirque musical.


Du cirque sur des mots de Luc Plamondon

Le spectacle «Stone», du Cirque du Soleil, réunira 14 chansons du célèbre parolier

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C’est sur l’oeuvre de Luc Plamondon que s’inscrira le troisième spectacle du Cirque du Soleil consacré à un artiste québécois, présenté dans l’amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières cet été. Le spectacle, dont le titre, Stone, est tiré du nom de la chanson Le monde est stone, comptera 14 chansons signées Plamondon, chantées par 14 voix féminines de la relève.

« Ils appellent ça un hommage, mais c’est un grand show, un grand spectacle, avec du cirque, de la musique, de la chorégraphie, des chansons, des projections et des images de synthèse », dit Luc Plamondon, qui était de passage à Trois-Rivières lundi pour l’annonce du spectacle.

Le spectacle évoluera sur l’histoire d’une chanteuse qui cherche sa voix à travers celles des différentes chanteuses invitées.

« Ça pourrait quasiment être une comédie musicale de 75 minutes », poursuit M. Plamondon. On sait déjà que le spectacle mettra en scène un maestro excentrique et une chanteuse automate dans l’univers punk rock d’un parc Belmont désaffecté.

Luc Plamondon a accepté de donner carte blanche au Cirque du Soleil pour ce spectacle, malgré, dit-il, sa tendance à se « mêler de tout ». « Je suis un control freak. »

Or, il ne connaît pas encore l’ensemble des chansons, choisies dans son répertoire de quelque 450 titres, qui seront mises en scène par le Cirque. « On m’a fait approuver l’affiche deux jours avant sa sortie », dit-il.

« J’ai appris que la première chanson du spectacle sera Le parc Belmont », dit-il. On entendra aussi, évidemment, Le monde est stone et Le blues du businessman. Mais seulement quatre chansons du spectacle seront tirées de la comédie musicale Starmania.

Un métier en voie d’extinction

Le parolier est ravi du titre donné au spectacle. « Le monde est stone est une chanson qui a débordé de Starmania pour devenir un standard. C’est une chanson importante pour moi, dit-il. […] Et le monde dans lequel on vit est stone. J’entendais un scientifique dire, il y a quelques jours, que le président américain Donald Trump a la possibilité, avec l’énergie nucléaire, d’appuyer sur un bouton et de détruire le monde. »

On sait déjà que Jean-Phi Goncalves sera directeur musical et des arrangements, mais les 14 chanteuses n’ont pas encore été sélectionnées. « Je crois que ce sera des chanteuses qui n’ont jamais chanté mes chansons », dit M. Plamondon.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la relève musicale au Québec, il remarque que les chansons sont en ce moment de nature plus intimiste. « Moi, je suis plus proche d’un auteur de théâtre,dit-il. Je fais des personnages, et pas seulement dans les comédies musicales. Mes chansons deviennent des histoires. » La nouvelle chanson, dit-il, est plus proche de la poésie que du théâtre.

Pour lui, le métier de parolier est d’ailleurs pratiquement en voie d’extinction. « Aujourd’hui, les chansons sont signées par quatre ou cinq personnes. Ce sont des usines », dit-il, faisant allusion à la chanson américaine.

Luc Plamondon travaille présentement à un opéra pop écrit sur des musiques de Schubert.

Le spectacle Stone sera monté sous la direction artistique de Daniel Fortin, de la compagnie 45 Degrees, et réunira 23 artistes dans une mise en scène de Jean-Guy Legault. Il sera présenté à partir du 19 juillet.

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