Quand dans un film il manque quelque chose, on se pose la question pendant des heures.
Est-ce le jeu ? Est-ce le décor ? A première vu The Secret, a tout pour plaire, mais la résonnance idolâtre nous gène. Une fois de plus nous sommes dans une vision américaine du crime. On cherche à savoir où vont les 1000 enfants qu’on ne retrouve jamais. Pour ce qui est de la réponse, on nous explique qu’une femme volerait des enfants pour les redonner à de riches américains. Une vision un peu utopique du crime.
Quand ça ne va pas, ça se cogne, dans ce film les acteurs se frappent, tombent mais se relèvent. On a une femme forte, qui prend sur elle la disparition de différents enfants. Sa cause est juste. On va dédramatiser le vol pour offrir un visage de sainte à une femme qui a tout d’un monstre.
Le jeu des acteurs est juste, on ne comprend pas tout, on cherche à apprécier, mais rien ne se produit. On essai de comprendre pourquoi l’actrice fait des grimaces puis plus rien. Elle est fade, seul son maquillage permet d’exprimer quelque chose.