Jean Luc Godard et l’anti empathie

Roger Vadim va mettre un coup de pied dans le cinéma avec un film qui va modifier l’histoire du cinéma et de la société française. « Et Dieu…créa la femme« .  Voyons le regard d’un géant de la Nouvelle Vague Jean Luc Godard.

     Sauve qui peut (la vie) va mettre en scène la vie de Denise et de celles de plusieurs autres femmes. Le réalisateur va reproduire un schéma déjà utilisé dans Vivre sa vie sorti en 1962, en dressant le portrait d’une femme voulant devenir comédienne, qui va peu à peu se livrer à la prostitution, afin de subvenir à ses besoins. Laurent de Sutter étudie ce thème particulier chez Jean-Luc Godard. Pourquoi dans ses films, la femme est toujours traitée de manière particulière, surtout dans le film de notre corpus, où nous oscillons entre compassion et incompréhension? L’auteur dans son livre veut renverser le côté négatif de la prostitution et voit la prostituée comme une femme libre. Toute personne qui se tient en dehors de la société est quelqu’un en quête de vérité.

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