2046: Au fil des mots

2046 : Littérature et désirs

Wong Kar Wai est un réalisateur chinois, il grandit à Hong Kong séparé de son père, qui restera bloqué en Chine. Son père était directeur d’hôtel, et ils vivront durant dix ans sans pouvoir se rejoindre. Wong dira régulièrement dans ses interviews qu’il est comme un oiseau sans patte qui ne se pose que pour mourir. Sa vie marquée par la séparation, l’exile et le mouvement permanent est très présent dans son œuvre. L’Histoire de la Chine est également utilisée comme un fond, In the Mood For Love, montre par exemple les conséquences de l’arrivée de l’autocuiseur en Chine, mais également des couples en rupture qui vivent séparés. Il faudra attendre quatre années pour qu’en 2004, il réalise un nouveau film, reprenant les personnages déjà développés dans son film précédant. Continuer de lire « 2046: Au fil des mots »

Printemps, été, automne, hiver… et printemps

Le cycle de la vie

Le film date un peu, plus exactement de 2004. En France, il est fréquent que des films asiatiques tombent dans l’oubli. Est-ce par mégarde, ou par manque de promotion ? Pourtant il y a bien des chefs d’œuvres, 2046 de Wong Kar Waï, les mélodies enivrantes de L’Été de Kikujiro, l’adrénaline de Death Note. Ou bien ce film, Printemps, été, automne, hiver… et printemps. Une fable zen, d’une magnifique beauté plastique, sur les épreuves de la vie, signée A Kim Ki-Duk, cinéaste coréen hors normes.

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