Une surprise, c’est un peu comme cela que sonne nous découverte de Rosie Darling. On a donc décidé de vous partager deux chansons illustrant son univers.

Dans « This Is Me Letting You Go », Rosie Darling explore la douleur persistante d’une rupture, où l’acceptation et le lâcher-prise se mêlent à des souvenirs encore vivaces. Ce qui rend cette chanson originale, c’est sa manière d’aborder la résilience émotionnelle avec une sincérité brute et une progression subtile.

Au lieu d’insister sur une colère ou une mélancolie excessive, Rosie dépeint un processus lent et humain de guérison, marqué par l’ambivalence entre avancer et se souvenir. Musicalement, la douceur de la voix et l’atmosphère épurée renforcent cette impression d’introspection, créant une connexion profonde avec l’auditeur. On a vraiment aimé la proposition Pop avec des teintes Folks. C’est intéressant et cela change énormément de la Pop diffusée actuellement en France. Un peu comme un retour dans les années 90-2000 avec l’émergence d’artistes comme Vanessa Carlton ou encore Lene Marlin !

La seconde chanson est The Longest Goodbye (une version acoustique existe). La chanson explore la douleur persistante d’une séparation, où l’ombre d’une relation passée continue de hanter l’esprit du narrateur.

Par son approche introspective et poétique, la chanson prend une orientation très singulière, la rendant unique et universelle à la fois. En dépeignant un adieu émotionnel inachevé, presque éternel, elle partage quelque chose qui est arrivée à des centaines de personnes.

Loin des clichés d’un simple chagrin d’amour, les paroles capturent subtilement l’ambivalence entre la résilience et l’attachement irrésolu. La chanson se distingue également par l’utilisation de métaphores évocatrices, comme « les murs qui parlent » ou « la Californie » incarnant la liberté inaccessible. Avez-vous déjà aimé un lieu pour vos histoires et ces fantômes qui les hantent ? Au début cela fait mal, mais avec le temps, on finit par aimer ces colocataires si particuliers !