L’école de la vie, 2 épisodes forts pour ce 12 avril 2023


Le second épisode traite de la confrontation à la mort, un sujet difficile et délicat. Un sujet récurrent dans de nombreuses. L’un des plus marquants est le suicide d’un des personnages dans La vie devant nous ou encore la mort de la mère de Buffy.

Au cours de l’épisode, la professeure de français lit un poème, le voici :

J’AI ÉCRIT TON NOM DANS LE SABLE

J’ai écrit ton nom dans le sable mais la vague l’a effacé,
j’ai gravé ton nom sur un arbre, mais l’écorce est tombée,
j’ai incrusté ton nom dans le marbre mais la pierre a cassé,
j’ai enfoui ton nom dans mon coeur et le temps l’a gardé.

(Auteur inconnu)

Dans le premier épisode du 12 avril, il est question du sujet des protections hygiéniques chez les femmes.

Les femmes sont confrontées à de nombreuses formes d’injustice de genre dans leur vie quotidienne, et l’une de ces injustices concerne les dépenses liées aux serviettes hygiéniques. Selon les études, les femmes dépensent en moyenne 4000 euros au cours de leur vie pour acheter des produits d’hygiène menstruelle, tels que des serviettes hygiéniques. Cette réalité souligne les disparités de genre persistantes dans la société, où les femmes sont pénalisées financièrement simplement parce qu’elles ont leurs règles.

Tout d’abord, le coût élevé des serviettes hygiéniques constitue une injustice de genre évidente. Les femmes ont besoin de produits d’hygiène menstruelle pour gérer leurs règles mensuelles, mais ces produits sont souvent coûteux. Les serviettes hygiéniques, en particulier, peuvent être coûteuses sur le long terme, car les femmes en utilisent souvent pendant plusieurs jours chaque mois. Les femmes à faible revenu sont particulièrement touchées, car elles doivent consacrer une part importante de leur budget à l’achat de ces produits, ce qui peut les empêcher d’accéder à d’autres besoins essentiels.

De plus, les serviettes hygiéniques sont souvent soumises à la TVA, tandis que d’autres produits considérés comme essentiels, tels que les médicaments, sont exemptés de TVA, ou fixée librement. Cette inégalité de traitement fiscal est une autre forme d’injustice de genre. Les femmes sont pénalisées financièrement simplement parce qu’elles ont leurs règles, ce qui renforce les stéréotypes de genre et perpétue les inégalités économiques entre les sexes.

En conclusion, l’injustice de genre dans les dépenses liées aux serviettes hygiéniques est un problème persistant qui affecte la vie quotidienne des femmes. Les coûts élevés et la TVA sur ces produits sont des exemples de disparités de genre dans la société, où les femmes sont financièrement pénalisées simplement en raison de leur biologie. Il est temps de reconnaître cette injustice et de prendre des mesures pour rendre les produits d’hygiène menstruelle abordables et accessibles à toutes les femmes, indépendamment de leur statut socio-économique.

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