Shazam 2 : la fabrique des super-héros

Personne n’est à l’abri de recevoir la visite d’un vieux sorcier en quête de trouver un digne successeur.

Shazam 2 développe cette même grande question de la construction d’un super héros : Qui de leurs pouvoirs ou de leur mental font d’eux des héros ?

La réponse usuelle de la cape et des superpouvoirs tombera rapidement dans les oubliettes, car Shazam 2 attestera que seules la personnalité et notre identité fondent notre vrai pouvoir et nous agrègent au statut de demi-dieu.
Ce nouveau volet veut même aller dans la définition originelle où les héros sont des demi dieux soumis à diverses épreuves leur permettant de se racheter et de s’affranchir de leur dette ou malédiction. Avec comme seul objectif ultime la protection de l’humanité, un peu comme un Ash dans THE CROW 2, Shazam même au pied du mur devra se surpasser et devenir ce héros qu’il est au plus profond de lui.

Il est clair que trimballer sa carcasse avec autant de failles dans sa psyché n’est pas une chose facile ; entre syndrome de l’imposteur et trouble relationnel avec ses proches, il doute continuellement du mérite d’être un élu parmi tant d’autres possibles candidats.

Mais n’est-ce pas ça le plus grand des pouvoirs, être apte à se surpasser et sans cesse se relever ?
Sur un fond de superproduction américaine avec des effets spéciaux réussis, ce second volet divertira ceux à la recherche d’un film drôle et sans prise de tête ! Avec un sacré casting de choc comme Rachel Zegler ou encore Gal Gadot, ce serait dommage de se priver d’une séance ciné !

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