THE HILL OF SECRETS, portrait de la jeunesse coréenne. |FFCP 2022|

Comment ne pas tomber sous le charme de ce portrait réalisé par Jieun Lee. Qui relate le quotidien de Myung‑eun, une fille qui cherche quelque chose dans l’excellence, non pas pour la réussite, mais pour gagner un peu de tendresse de sa famille. Une action qui se déroule dans les années 90, en Corée du Sud.

Un film qui cherche le sens de la famille :

Le film décompose en trois parties la famille strictes, les grand-parents et les autres, en incluant cette grand-mère décédée dans une forme de tristesse, car elle semble avoir une place particulière pour l’héroïne.

THE HILL OF SECRETS est le premier film du réalisateur, il raconte le quotidien de la jeunesse coréenne à travers les yeux de Myung‑eun, une jeune déléguée de classe qui se comporte comme une fille un peu trop mature. Elle a de préoccupation qui ne colle pas vraiment avec son âge et cherche sans cesse à faire trop bien les choses.

L’art de bien faire :

Il y a dans chacune des séquences un retour à cette obsession de bien faire, de toujours être parfait. La jeunesse rythme leur quotidien avec des concours entre les écoles pour accéder à l’excellence. Un peu comme quand des élèves vont à l’Observatoire de la réunification et en reviennent avec des exposés et des poèmes.

Si la jeunesse se bat au rythme des concours d’excellence, les parents sont étranges. Les adultes semblent tous vivre dans une forme désillusion du quotidien. Lee Ji-eun arrive à créer une carte postale de la société coréenne, une société des apparences où l’excellence et l’honneur prévalent sur le reste.