Aujourd’hui nous allons parler d’un artiste assez particulier White Owl Red.

Le troisième album studio de White Owl Red dans son nouvel album reste dans la tradition de l’alt.country et de l’indie folk. Le premier extrait paru  est  Afterglow.

Ce qui nous a touché ce sont les messages véhiculés dans ses titres, ils sont souvent très poignants et engagés. L’instrumentation est un fond musical permettant le voyage et l’introspection.

Afterglow est une chanson sur les conséquences de la mal-traitance des enfants, du point de vue d’une personne vivant avec ses effets. L’artiste explique qu’une partie de l’inspiration de la chanson est venue de Silvio Rodriguez Ojala, et de sa propre expérience. Très attaché au respect des droits de l’Homme et de la Femme.

D’autres titres comme Hell and the Blues sont raconte le moment où l’on essaie de se reconstruire après une rupture difficile.

L’artiste parle dans sa biographie de sa vie sur les routes à sans cesse rouler et se poser temporairement à droite et à gauche. «J’ai beaucoup bougé dans ma vie et j’ai passé du temps au début de la vingtaine à faire de l’auto-stop et plus tard, quand je pouvais me permettre une camionnette, j’ai fait de longs voyages en voiture à travers le pays. J’ai été inspiré par Jack Kerouac et d’autres écrivains. À l’origine, je voulais être romancier, mais j’ai fini par écrire des chansons. Dans cette chanson, j’ai joué avec les concepts d’amour, de perte et de regret. Trail of Tears est une référence à la réinstallation forcée des Amérindiens aux États-Unis loin de leurs terres ancestrales. C’est une image tellement puissante pour moi.»

Ce genre musical est très peu représenté en France et on a trouvé un peut difficile de coller l’ambiance à une représentation locale. Dans nos esprits sont gravées malgré tout plusieurs westerns  et standards clichés américains. Hell And The Blues fait parti de ces titres qui sorti de leur contexte d’album n’aurait pas vraiment leur place sur notre site, car il ne correspond pas vraiment à la ligne éditoriale actuelle.

Nous avons cependant sur cet album trouvé des pépites comme Hold On, son instrumentation est planante et nous fait frissonner. Elle ressemble un peu aux différentes chansons de Joe Dassin, qui avait puisé dans le répertoire américain et fait plusieurs adaptations, ce n’est pas le seul titre à nous faire penser à cela, il y a aussi I Walk The Line For You. Si Hold On est dans la légèreté, cela peut s’expliquer par son histoire, c’est une sorte de poème d’amour post-moderne. Un titre assez touchant, qui nous a fait réfléchir sur certaines situations passées et actuelles de nos vies.

Dans ce flow mélodique, se cache  I Walk The Line For You, qui ressemble beaucoup au tube City of New Orleans  écrit et composé par Steve Goodman, parue en 1971 sur l’album Steve Goodman. En France, cela ne vous dit rien, mais il a été adapté par Joe Dassin et renommé Salut les amoureux. Dans la sonorité on y retrouve aussi peu de Johnny Cash et à certains moments il y a aussi une comparaison possible à Willie Nelson.

Qui est White Owl Red?

White Owl Red est un projet de musique rock / country américain basé à San Francisco, fondé par l’auteur-compositeur-interprète et guitariste J. Josef McManus. Ses titres sont très roots et sonnent aux sont de la musique traditionnelle américaine. Il est basé à San Francisco et a sorti un album qui est resté pendant 14 semaines dans les tops en 2014. J.Josef McManus est membre de l’Americana Music Association (AMA).