Il y a quelques jours, l’artiste Japonais Toku était à Paris pour un concert très intimiste avec le public français. Il a commencé la soirée par quelques mots en français, puis s’est lancé en anglais en s’excusant de ne pas être très bon francophone.
Les reviews de concert ne sont pas vraiment notre spécialité, mais nous avons apprécié ce moment particulier : dans une salle où tous les spectateurs fermaient les yeux et savouraient chacune des notes qui s’envolaient dans l’espace.
Nuageux est surement l’un des titres les plus forts de l’album lorsqu’il est joué en live? Durant ce show plusieurs guests sont venus accompagner l’artiste du Pays au Soleil Levant. Nuageux apparaît comme un héritage des années lointaines du film noir, des rues froides de NYC et de l’ambiance particulière des Jazz club de la grosse pomme. Ce titre est sûrement celui avec la plus longue exploration sensorielle de l’album. Pendant ce concert, la salle se laissait porter par chacune des vibrations du titre, comme envoûtés nous étions dans une semi-transe ou dans un état hypnotique — selon vos préférences en termes sémiologiques — Un moment particulier, un moment hors du temps.
Arrive le moment du single, ce moment où chacun des spectateurs sort de son état hypnotique et commencent à sortir son téléphone pour capturer quelques images. Toku a cette voix particulière, cette manière de faire sonner les mots. Nous avons comme l’impression que chaque mot devient essentiel et unique, comme si la mélodie s’unissait au lyrisme. Souvent mis a quia dans la culture anglo-saxone le texte est la partie pauvre de la musique, car lorsque l’on a une langue qui sonne toute seule, on se contente souvent de ce qui sonne juste sans chercher à enrichir la production.
Nous avons été également touchés par le duo le titre I Will Wait for You, la reprise anglaise du titre de Michel Legrand. Plus d’infos chez les experts du Jazz.
A reblogué ceci sur penwithlitet a ajouté:
Vaugment cool et tranquille!
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