Avec Romane Bohringer, Philippe Rebbot, Noémie Schmidt
Une comédie familiale sur une famille qui décide de se séparer mais pas comme les autres, aprioris la solution donnée par ce film semble idéale, co-habiter dans la même maison, mais une maison tournée vers les enfants. Il y a quelques années un film sur un sujet similaire avait vu le jour (C’est quoi cette famille, 2016) mais c’était les parents qui avaient la garde alternée de la maison et les enfants restaient dans le même grand appartement.
Si vous souhaitez rire, passer un bon moment, n’hésitez pas à aller découvrir ce film, tourner avec une vraie famille. C’est ici le seul point intéressant du film. Sauf si nous soulignons les différents passages de critique de la mutation du modèle de la famille, que ce soit l’adoption pour les couples homosexuels ou encore la crise de l’identité du genre, certains passages peuvent être choquants pour leur traitement cru et sans retenue, mais ce film est surtout là pour rappeler qu’il n’existe pas de modèle familial classique et que l’enfant reste la première préoccupation de chacun des modèles, sauf évidement celui où l’homme avait le droit de vie et de mort sur ses enfants et son épouse (époque assez lointaine quand même), ce film ne dénonce pas, ne critique pas mais propose son modèle de vie, sa façon de faire, qui a le mérite de fonctionner avec un peu d’effort.
Une réflexion sur “L’amour flou”