
Alphonse Daudet fut plus parisien et « francilien » que provençal…
1867. Il est arrivé à Paris dix ans plus tôt. Il a vingt-sept ans et sort de deux années de vie de bohème-phalanstère avec quelques amis écrivains à Clamart.
Là, avec Paul Arène, il a commencé à écrire les Lettres de mon moulin. Il vient de se marier. L’Essonne, terre de sa belle famille, sera juqu’à sa mort en 1897, beaucoup plus que la Provence, son lieu de prédilection pour échapper à la trépidante vie parisienne.
Le grand-père de Julia, sa femme, aurait bien légué à ses descendants son château de Vigneux-sur-Seine (entre Athis-Mons et Montgeron), mais nul d’entre eux ne peut envisager d’entretenir une telle propriété. Le château est mis en vente. Cela laisse le temps à Alphonse et sa belle famille, les Allard, d’y passer l’été 1867, pendant lequel l’écrivain achève Le petit chose. Continuer de lire « Alphonse Daudet »
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