Scream 6 permet de rajouter un volet de plus à la franchise créée par Kevin Williamson et Wes Craven.
Ce nouveau volet conserve l’ADN de la série en y ajoutant une bonne dose de technologie (comme précédemment, les texto, les sites de rencontres). Cela nous fait penser au nouveau Dracula de Netflix où le vampire utilisait des applications de rencontre pour trouver ses victimes.

Sinon l’augmentation de l’importance du rôle détenu par Jenna Ortega est une bonne chose, Cela permettra sûrement à ses fans acquis par Mercredi de venir voir ce 6e volet. Ici, on a vraiment une sorte de revanche par rapport au film précédant où elle était une simple victime (avec malgré tout du répondant).
Que dire de plus, ce film se défend tout comme ces deux sœurs pourchassées par des psychopathes. Après, il est vrai que le souci dès franchises et l’accumulation de références aux films précédents et d’éléments pour le fan service. Le gros souci majeur de la majorité des franchises est d’utiliser les mêmes recettes jusqu’à l’épuisement. Là, on y va juste pour s’amuser entre potes devant un film qui ne demande aucune réflexion.
Cependant, Scream est une franchise qui marche s’adressant aux amoureux des films d’horreur et des Slasher movies. Nous avons même une panoplie de personnages cinéphiles qui se targuent d’être des experts du sujet, mais comme cette prof se faisant tuer au début, n’arrivent pas à échapper aux tueurs.

Pourquoi ? Tout simplement par ce qu’il y a l’élément perturbateur de la réalité filmique : En gros, les personnages expriment sans cesse l’idée qu’ils sont dans une franchise, tout en étant dans un contexte sous lequel ils sont l’illustration de leur propre réalité. Ces deux conditions doivent donner raison à l’adage que la vie n’est pas comme un film que l’on peut rembobiner, « La vie n’est pas comme un film que vous pouvez arrêter et répéter. ».
De plus, Scream met en scène des cinéphiles se faisant pourchasser par un tueur lui-même cinéphile, de ce fait, il connaît par cœur les codes des films. Il va donc essayer de créer quelque chose de plus original afin de surprendre les spectateurs.
Scream 6, un métafilm sur les slashers et films d’horreur à ne pas manquer !
Slasher, vous avez dit slasher ?
Le genre slasher au cinéma est un sous-genre de l’horreur qui a émergé dans les années 70 et qui est caractérisé par des tueurs en série masqués qui traquent et assassinent leurs victimes de manière violente et sanglante. Parmi les films les plus emblématiques de ce genre figurent « Halloween » réalisé par John Carpenter en 1978, où un tueur en série s’échappe d’un asile psychiatrique pour poursuivre une jeune fille, et « Scream » réalisé par Wes Craven en 1996, qui met en scène un tueur masqué qui s’attaque à un groupe d’adolescents.
« Scream » a été acclamé pour son utilisation astucieuse des clichés du genre pour créer une intrigue intrigante et pour son mélange d’horreur et de comédie. Il a également été crédité pour avoir revitalisé le genre slasher dans les années 90. Quant à « Halloween », il est considéré comme le pionnier du genre slasher et a lancé la carrière du réalisateur John Carpenter. Le personnage de Michael Myers, le tueur en série de « Halloween », est devenu l’un des plus célèbres et emblématiques de l’histoire du cinéma d’horreur.
Plus d’infos sur les slashers : culturaddict.com
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8 mars 2023 en salle / 2h 02min / Epouvante-horreur
De Matt Bettinelli-Olpin, Tyler Gillett
Par Kevin Williamson, James Vanderbilt
Avec Melissa Barrera, Courteney Cox, Jenna Ortega