Call of the Night disponible dès le 6 octobre 2022 ( Kurokawa)


Une réécriture du mythe du vampire sur fond de romance et de chronique sociale adolescente. 1,6 million d’exemplaires ont été vendus au Japon. On vous dit pourquoi on a aimé ce premier volume et pourquoi il faut absolument le lire !

On sort des standards des vampires :
Bien souvent les vampires sont des prétextes pour critiquer la société et parler d’une révolution en cours. Dans Le Dracula de Francis Ford Coppola le cinéma, les révolutions techniques etc… Chacun des vampires portés à l’écran ou couchés sur le papier dénonçaient quelque chose comme la solitude, la recherche de compagnie (Lestat Le Vampire, La Reine des damnés). Ici, le héros baptisé Kô Yamori veut devenir un vampire pour échapper à son quotidien ennuyeux. Mais en réalité, c’est la condition Sine qua non « tomber amoureux » qui l’attire malgré lui. Ce petit outsider qui ne trouve pas de stimulation dans la société se retrouve attiré par le monde de la nuit et de Nazuna.

De plus, l’âge du protagoniste permet de souligner à quel point les jeunes sont enclins à la dépression et à la perte du lien social. Ces adolescents qui se retrouvent la nuit illustrent cette génération hyper connectés qui passent plus d’heure derrière un écran qu’à dormir. Ici, ceux qui ne suivent pas le rang se retrouvent à chercher une émulation autre, en allant dehors.

Un manga actuel !
Ce manga est mis en page par l’artiste japonaise Kotoyama, qui commença sa carrière en 2014 avec Dagashi Kashi, qui a été par la suite adapté en animé et en light novel en 2015 (nommé Dagashi Kashi: Mou Hitotsu no Natsuyasumi).

En 2018, son manga, Itookashi, est publié. L’année suivante, les lecteurs découvrent son nouveau manga, Call of the Night, au sein du magazine de prépublication Weekly Shonen Sunday, qui sera un grand succès (1,6 millions d’exemplaires vendus), menant notamment à la production d’un animé courant 2022. Elle est également très active sur son compte twitter (@cot_510) où elle poste régulièrement des dessins originaux.

Kotoyama a un certain humour et sait très bien mettre en place des situations qui vont peu à peu créer une certaine proximité avec le lecteur, qui va se projeter dans les personnages et les prendre en sympathie très rapidement. On ne peut que regarder avec tendresse le début de cette romance très particulière !

YOFUKASHI NO UTA ©2019 KOTOYAMA / SHOGAKUKAN

Call of the Night : le 6 octobre chez Kurokawa

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