Le jour du dauphin résonne comme ces films des années 70, où la science se voyait apte à résoudre tous les problèmes de l’Homme.
La révolution des techniques et de la technicité mène l’Homme à chercher des moyens de communiquer avec toutes formes d’intelligence comparable, mais n’est-ce pas dangereux ?

Les études en sciences du langage ont révélé que les animaux avaient leur propre langage intra-espèce. Le film de Mike Nichols conserve une certaine poésie, et ce, malgré quelques anthropomorphismes.
De nos jours, il y a encore des scientifiques qui cherchent à créer des logiciels de traductions homme-animaux, mais la barrière que la nature nous impose n’est-elle pas faite pour ne jamais être franchie ? C’est bien là que le réalisateur a soulevé avec perspicacité les dangers de la violation de l’intra pour l’inter espèce.
On a aimé l’ambiance et le style du réalisateur qui donnent une dimension docufiction dans certaines scènes.
Un film à revoir et à découvrir au cinéma dans une version restaurée.