Thor – Love and Thunder : Un volet romantique avec une BO Rock explosive !

Ce film est à la fois sombre et très positif en devenant le volet le plus romantique de la Saga.
On a beaucoup aimé son esthétique très soignée et le développement de la scénographie des différents mondes. Il y a également une jolie petite pique de Marvel studios à DC avec un noir et blanc proche de celui de Zack Snyder.

Niveau prestation, Christian Bale est excellent comme toujours ! Il est terrifiant, horrifique et son rôle de boucher des dieux lui va à merveille. Dans ce personnage et sa genèse, on retrouve un peu du mythe de la malédiction de Dracula développé par Francis Ford Coppola. Un homme qui a tout donné à Dieu et qui se retrouve abandonné à la mort d’un être cher.

Le personnage est sombre et tourmenté. On aime quand Marvel Studio décide d’aller vers un univers plus sombre et met un peu de côté l’humour qui parfois casse le rythme.

La fameuse mission pour délivrer les enfants et aller à la recherche de la nécrolame pour contrer la menace théocide ouvre la voie à quelque chose d’intéressant. En effet, il est toujours intéressant de voir comment les Dieux censés être parfaits s’entretuent pour finalement des querelles d’humains.

Puis, la représentation de Thor durant les différents épisodes a été très tortueuse.
Il est un dieu, mais aussi un héros en devenir ; jusqu’à présent il n’était qu’un héros malgré lui et semblait avoir toujours agi que par obligation. Mais dans ce nouveau film, il devient réellement un héros et se bat pour le bien et non par obligation.

Nous sommes loin d’un héros tragique, mais plutôt vers ce qu’on appelle plutôt un héros existentialiste. Il cherche à donner un sens à son existence, à ses sentiments et la valeur de l’amour.

A contrario, l’humour et la dérision reste constamment présent. On a beaucoup ri en voyant le Dieu de la Brioche nommé Bao ou encore Zeus est représenté d’une manière très éloignée de celle de la mythologie classique.
Ou encore les scènes hommages où Thor reprend le célèbre grand-écart de Jean-Claude Van Damme.

On a beaucoup aimé la bande son et son ambiance rock, utilisant à merveille les Guns N’ Roses avec des tubes comme Sweet Child O’ Mine.
Il est clair que Marvel joue la carte des années 80 et celle de la nostalgie ! Une époque qui plait énormément, car c’est celle de Stranger things (1983 et 1986), Retour vers le futur… On sent que le studio dans l’esthétique visuel, dans la com et charte graphique a misé tout pour faire de ce film une forme de madeleine de Proust géante !