Dans les films que l’on découvre par hasard, il y a DIEU EXISTE, SON NOM EST PETRUNYA. Il nous a bouleversé par sa photographie, son aspect docu-fiction proche du Naturaliste. On aime la manière dont la réalisatrice découpe son film et comment elle cadre.

Le cinéma macédoine est assez discret, mais ce film a de quoi faire bouger un peu les certitudes, il est féministe sans être dans la propagande, il n’utilise pas la violence verbale ou physique pour faire bouger les choses.
Bien évidement les hommes dans ce film sont partagés en trois grandes figures : les religieux-policier, le père et les aidants. Le père est un aidant particulier : il ne cherche pas vraiment à changer les codes. Il veut juste que sa fille obtienne un métier pour pouvoir partir tranquillement, la police et la religion représente l’autorité patriarcale, une réelle opposition avec le père qui semble être plus progressiste par rapport à la mère destructrice.
Le jeune officier aidant, lui vient fracasser les certitudes. Oui, on peut être policier et aider une jeune femme, envers et contre tous. Il fait ce métier par nécessité financière et non pour abuser de sa fonction. Il rêve d’un monde meilleur, il sait que cela commence par l’aide de la jeune PETRUNYA.
Une réflexion sur “DIEU EXISTE, SON NOM EST PETRUNYA”