Réalisé par Troy Scott avec l’excellente Sarah Bulter au côté de Fraser Corbett, qui est surtout connu pour sa carrière cascadeur avec plus de 122 crédits en générique sur des téléfilms et des gros blockbusters.
Le téléfilm est très simple, tout est prévisible puisque la bande annonce dévoile quasiment toute l’intrigue, ce qui semble assez absurde en soi?
Peut-être que le plus intéressant dans ce film ne se résume pas à l’intrigue mais au propos qui est dénoncé dans ce film, c’est à dire dénoncer le système?
En effet, ce film évoque principalement le danger que représentent certaines personnes malveillantes qui abuseraient de leur position de thérapeute. Cela nous rendra encore plus sceptique sur la pratique de l’hypnose. D’ailleurs toutes les activités dans le domaine de l’aide psychologique sont délicates, combien de patientes sont tombées amoureuses de leur psy? Combien de patientes ont été informées par la théorie du transfert ?
Ce film nous a également permis de voir Karis Cameron et Maddy Hillis chacun dans un rôle un peu différent par rapport aux autres séries et téléfilms dans lesquels ont a eu l’occasion de les découvrir. Ici, elles ne sont pas vraiment mise en avant, mais vont malgré tout venir aider les protagonistes à avancer. Elles sortent de leur position de majorettes stupides pour devenir des femmes fortes, à l’image de la modernisation actuelle des personnages féminins à l’écran.
On notera une prestation intéressante de Maddy Hillis, où elle joue une fille en proie aux doutes dont le père va peu à peu venir tyranniser l’inconscient. Une prestation satisfaisante, mais hélas un peu trop courte par rapport à la durée du film.