Christophe c’est celui capable en quelques secondes de suspendre le temps et nous plonger dans un instant éphémère de réalité, mais qui restera éternel.
Nous avons été longtemps sous le charme de ses arrangements mais aussi de ses paroles, aussi bien celles qu’ils avaient reçu en collaboration, que celles de son esprit.
Les mots bleus, sont d’une beauté cinématographique, digne d’un film, digne d’être un film. D’ailleurs plusieurs réalisateurs ont synchronisé en musique additionnelle ce titre
- 2004 : Les Mots bleus d’Alain Corneau – musique additionnelle
- 2006 : Avril de Gérald Hustache-Mathieu – musique additionnelle
- 2009 : Mourir d’aimer, téléfilm réalisé par Josée Dayan – musique additionnelle
- 2009 : Gamines, d’Éléonore Faucher -la chanson Les Mots bleus en version italienne
- 2016 : Je me tue à le dire de Xavier Seron – musique additionnelle
- 2018 : Capitaine Marleau S3E1 – générique d’une émission de radio fictionnelle e
- 2018 : Chien Bleu de Fanny Liatard et Jeremy Trouilh – la chanson utilisée et est l’une des inspirations pour le court métrage.
En ré-écoutant Aline, nous nous sommes rendu compte d’une similitude avec Creep de RadioHead. Cette similitude est très forte sur les arrangements les plus récents du titre de Christophe, une similitude présente également dans certaines versions pianos-voix.
En cherchant bien, on a découvert que Creep a été inspiré d’une chanson sortie en 74, qui elle-même est inspirée très fortement d’artiste de Blues –l’univers d’inspiration de Christophe dans sa jeunesse–. L’histoire, enfin la légende raconte que Christophe aurait appris une suite d’accords et aurait composé Aline sur le piano familial.
La similitude de Creep avec « The Air That I Breathe » d’Albert Hammond (1972) est si forte que l’artiste figure dans les crédits de Radiohead. En réalité, cet ajout a été fait suite à une décision de justice.
Enfin si cette similitude est forte, il y a encore d’autres titres ou artistes qui ont repris ou se sont inspirés de cette ligne d’accords.