MOLI est une artiste qui fait le pont entre la modernité et le classicisme, inspirée des divas et étoiles du cinéma des années 70, elle joue avec les codes visuels et esthétiques, sur une pop moderne.

A certains moment, nous avons l’impression de voir une icône hitchcockienne avec ses longs cheveux blonds, ou un retour d’une femme fatale de chez François Truffaut.

Avec son caractère vocal unique, sa voix est immédiatement reconnaissable. Elle écrit aussi naturellement, voir instinctivement. Enfant du monde elle parle trois langues l’anglais, le français et l’allemand, elle raconte des histoires dans une perspective unique et dynamique. Née en Belgique d’une mère anglaise et d’un père sud-africain, elle est basée à Berlin et a déjà tourné dans d’immenses salles emblématique de la pop à Stockholm et à Londres. Elle se tourne désormais vers Los Angeles. Le monde a rétréci avec internet et le développement des transports, mais ses ambitions multilingues ne cessent de grandir.

A propos de «On The Week End»

«Cette chanson est inspirée par mon déménagement à Berlin. Quand je suis arrivée pour la première fois à 18 ans, j’ai été tellement choqué quand quelqu’un m’a dit que les clubs étaient ouverts tout le week-end, jour et nuit. Venant d’une ville relativement petite en Belgique, c’était quelque chose qui me paraissait absolument fou. Après y avoir passé quelques années, je sens maintenant que je comprends tellement mieux la ville. Berlin est une plaque tournante pour les âmes perdues. Les personnes qui viennent de quitter leur emploi ou qui ont divorcé ou qui se sont tout simplement perdues. Ils viennent à Berlin pour passer un bon moment, se droguer et fuir la réalité. La magie et le danger de Berlin sont que la fête ne s’arrête jamais, surtout le week-end. Ce fut ma principale inspiration pour cette chanson. Mais de manière générale dans notre société, le week-end est une évasion de la réalité. Nous fuyons nos responsabilités jusqu’à ce que lundi nous découvre la vérité. Il s’agit de boire ou de prendre des substances pour fuir tout ce qui vous tourmente dans le monde réel.» explique-t-elle dans une interview.

Moli explique que sa manière d’écrire est assez simple, elle arrive dans une session avec aucune idée sur ce qu’elle compte écrire, puis elle se laisse porter par la musique et va écrire des textes et des mélodies qui racontent des histoires. « L’écriture est très thérapeutique pour moi, cela me permet d’exprimer mes émotions d’une certaine manière. Je me sens très chanceux de disposer de cet outil pour m’exprimer et de partager mes sentiments avec le reste du monde.« . Elle a d’ailleurs pris goût à l’écriture après plusieurs collaborations, qui lui ont donné confiance en elle.

Un désir d’écrire bientôt en français

Ayant grandi dans un foyer britannique tout en parlant le français à l’école, MOLI s’est forgé deux facettes identités dans ces deux langues. « Le français occupe une grande place dans ma vie. C’est ma deuxième âme, pour ainsi dire, et je souhaite rapprocher ces deux mondes. Amenez-en le plus possible dans ma musique. Le rendre aussi authentique que possible. » Même si Moli avoue avoir longtemps hésiter à chanter en français, car selon elle c’est une langue délicate à faire sonner. «Le français et l’anglais sont très différents l’un de l’autre. «Le français est très délicat et romantique, une belle langue avec un vocabulaire très riche.»