Joe Talbot a remporté le prix du meilleur réalisateur au festival du film de Sundance en janvier pour son premier long métrage, The Last Black Man, in San Francisco. Mais, comme il l’a expliqué à Deadline ce film est surtout axé sur un quartier.
A lire comme une lettre d’amour à la ville titulaire, le film traite des ravages de la gentrification; les âmes perdues sont parties errer quand le sol sous leurs pieds leur est arraché. Fails et sa famille élargie vivaient dans une grande maison qu’ils ont perdue, les déplaçant tous. Mais Fails est revenu, cherchant désespérément à récupérer la propriété maintenant vacante et à reprendre les souvenirs qu’il y avait forgés.
C’est une histoire que les amis de longue date essayaient de raconter depuis de nombreuses années. Avant de devenir un long métrage, il s’agissait d’une bande-annonce conceptuelle, puis d’un court métrage, qui a été présenté à Sundance et a attiré l’attention de Plan B et de A24, qui sont venus à bord.