La première adaptation télévisuelle d’anime de l’écrivain Hiroko Reijō et de la série de littérature juvénile de l’artiste Asami Waka Okami wa Shōgakusei! (Le jeune aubergiste est un élève de classe!) A été reçu un feu vert pour un lancement en avril. Il sera présenté en première le dimanche 8 avril à 7h14 sur TV Tokyo et cinq autres affiliés.
L’histoire des rires et des larmes est centrée sur «Okko», une élève de l’école primaire de sixième année qui a perdu ses parents dans un accident de la circulation. Elle déménage à l’auberge de la source chaude de sa grand-mère « Haru no Ya » et s’entraîne pour diriger l’auberge. Elle grandit progressivement avec l’aide du fantôme « Uri-bō » et d’autres amis mystérieux. (un film est actuellement au cinéma en France)
Notre avis sur le film :
Waka Okami wa Shougakusei (litt. «L’aubergiste est une école primaire»). Dans la bande-annonce, nous pouvons voir comment Okko est plein d’énergie et travaille dur chaque jour. On peut aussi entendre la voix du garçon fantôme Uri-bo, qu’elle rencontre au Haru no Ya.
Si ce film a dès la fin fait retour sur l’accident est une merveille de narration. Elle rappelle que Kosaka fut le disciple de ces deux maîtres disparus : Takahata et Miyazaki. Dans l’ensemble nous retrouvons l’esthétique des studios Ghibli et la magie des longs métrages. Un retour en enfance mais pour parler du sujet du deuil et de la résilience, la culture bouddhiste est également présente par plusieurs détails ou axes majeurs comme la présence d’amulette et de démon domestique. Si les personnages mettent à manger aux défunts c’est pour leur rendre grâce régulièrement par peur qu’ils ne se fâchent. Rituel assez éloigné des cultures chrétiennes où progressivement nous cessons de rendre honneurs aux morts exceptés à certaines dates précises.Nous avons un cheminement, la vie vient et s’en va comme un cycle éternel, la petite Okko doit apprendre à devenir une bonne directrice et le terme « junior » permet de marquer cette étape de la vie qui passe par un apprentissage auprès de ses ainés. Ce film n’a pas ces moments d’égarement qu’on peut ressentir sur certains film animé comme A silent voice qui provoque des confusions aux spectateurs, confusions justifiée.
En conclusion Okko est un bon divertissement à voir en famille et si le coeur vous en dit après la séance un petit tour chez une restaurant servant des Ramens ou katsudon serait une bonne idée pour continuer votre lancée ambiance japonaise.
Une réflexion sur “Waka Okami wa Shōgakusei! (Okko et les fantômes) devient une série animée / retour sur le film”