Lorsque les adolescents développent mystérieusement de nouvelles capacités puissantes, ils sont déclarés une menace par le gouvernement et détenus. Ruby, âgée de seize ans, l’un des jeunes les plus puissants qu’on ait rencontrés, échappe à son camp et se joint à un groupe d’adolescents en fuite cherchant refuge. Bientôt, cette nouvelle famille se rend compte que, dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis, la course à pied ne suffit pas et ils doivent résister, utilisant leur pouvoir collectif pour reprendre le contrôle de leur avenir.
« Darkest Minds » a des métaphores politiques juteuses, malgré la finesse du concept:
De « The Hunger Games » à « Harry Potter », la science-fiction dystopique des jeunes adultes est devenue un outil de prédilection pour décrypter les complexités du monde réel. Le nouveau film « The Darkest Minds », basé sur le roman d’Amanda Bracken, écrit par Chad Hodge, semble un peu tardif, même s’il se positionne pour des suites. Bien que le film, réalisé par Jennifer Yuh Nelson pour ses débuts en live-action, soit plutôt instable et ne rivalisent jamais à la puissance d’Harry Potter et Katniss Everdeen, il reste encore beaucoup de métaphores politiques juteuses à mâcher.
Amandla Stenberg, qui a éclaté dans « The Hunger Games », revient sur ses racines adolescentes dystopiques avec Ruby, une jeune fille arrachée à sa famille alors que le pays est en crise après que les adolescents ont été décimés par une maladie mortelle. Ruby a des capacités télépathiques incroyablement puissantes. Elle et les autres survivants, qui possèdent tous des pouvoirs surnaturels, sont transportés dans des camps de travail brutaux et codés par leurs capacités. Les plus intelligents sont le vert, la télékinésie bleue, les manipulateurs d’électricité jaunes, les lecteurs d’esprit orange et les tueurs rouges.
Une comparaison aux systèmes
Les enfants considérés comme « différents » et « dangereux » sont séparés de leur famille et détenus dans des camps de détention – la pertinence politique actuelle est presque trop importante (mais ce n’est pas la faute des réalisateurs). Mais il y a une série d’anarchie rafraîchissante partout. Nos héros sont des jeunes adolescents ostracisés et opprimés qui prennent les choses en main, luttent pour sortir de la captivité, trouvent la communion entre eux et s’efforcent de créer un monde utopique de vie communautaire. Les moments de sentiment radical anti-gouvernemental et anti-capitaliste apparaissent à l’écran, indiquant quelque chose de beaucoup plus intéressant en dessous.
Mais « The Darkest Minds » se sent brisé. Bradley Whitford apparaît en tant que président Gray, qui prétend que son fils a été guéri de la maladie, mais son apparence est étrangement brève et il faut se demander ce qui a fini dans la salle de coupe. C’est une situation similaire avec Mandy Moore, qui a environ 10 minutes de temps d’écran en tant que membre de la Ligue, un groupe qui tente de sauver les enfants des camps. Ruby ne fait pas confiance à la Ligue et nous consacrons une grande partie du film à nous demander pourquoi la Ligue est peu fiable ou peut-être digne de confiance? On pourrait aussi supposer qu’une grande partie de la sous-intrigue a été coupée, et le manque de cohésion de l’histoire montre.
Du déjà vu… Trop déjà vu
Le film manque tellement d’originalité. Nous sommes simplement en train de regarder un film reprenant les clichés du genre…La capacité de Ruby à voir les souvenirs et les rêves des autres sert de dispositif de narration commode pour afficher l’histoire et la motivation des personnages sans pour autant les intégrer au script. Une chose assez dommage si on s’y penche de plus près. On sait que c’est le premier opus de la saga (oui il y aura une suite, ce genre de film mène toujours à une suite…)
La distribution des talents montants émergents sert le mince concept et l’écriture souvent idiote de « The Darkest Minds ». Skylan Brooks vole la vedette en rajoutant une dose de comique et de gags en incarnant le ringard Chubs. Sternberg est une comédienne charmante et naturelle, et le film s’articule autour de son histoire d’amour avec le télékinésique Liam, interprété par le nouveau venu britannique Harris Dickinson, qui a stupéfié l’année dernière les « Beach Rats » d’Eliza Hittman. le film traite beaucoup plus de leur relation que du problème politique et social qui se trament en arrière plan, ruinant l’intérêt principal du film… Chose non idiote en soit car le film s’adresse à des pré-ados et pré-adulte. Le côté sérieux et critique de la société n’est qu’un récit jeté telle une bouteille à la mer pour les critiques et universitaires.

« The Darkest Minds » ne s’engage jamais sur un message spécifique. Il évite de dire quoi que ce soit d’intéressant et trébuche dans l’exécution, privilégiant une jeune histoire d’amour sur tout le reste. Malgré son potentiel radical, il est décevant de voir cette histoire se replier sur ce qui est considéré comme typique chez les adolescents.
Bon tu t’attendais à une analyse sexiste ou sur le physique de l’héroïne, désolé les lolos se sont ses trois potes qui l’accompagnent.
Crédit photos : Copyright 2018 Twentieth Century Fox / Andrea Hansen
encore un poltergeist
si on exclus le film du même nom ça signifie ados perturbés provocants des phénomènes surnaturels et maintenant il y en a tant qu’ils reviennent tous un peu pareils
le sujet est épuisé comme les vampires?
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