En coulisses de To the moon


To the Moon est une aventure cinématographique qui nous plonge dans une relecture fantaisiste de l’histoire de la mission Apollo 11. Réalisé par Greg Berlanti, ce film est un hommage brillant aux prouesses de la NASA tout en explorant des intrigues fictives captivantes.

Le casting secondaire et l’équipe créative de choc !

Le personnage de Moe Burkus, un fonctionnaire du gouvernement Nixon, est incarné par Woody Harrelson, ayant déjà joué un fonctionnaire proche de Nixon, il a pu apporter une profondeur et une ambiguïté fascinante à ce rôle complexe. La dynamique entre Burkus et Kelly, interprétée par Scarlett Johansson, ajoute une dimension humaine et intrigante à l’intrigue. De plus, Ray Romano joue Henry Smalls, un ingénieur de la NASA proche de la retraite, apportant une touche d’humanité et de mentorat à l’histoire de Cole, interprété par Channing Tatum.

Jim Rash, connu pour son travail dans Community, incarne Lance Vespertine, un réalisateur de publicités excentrique engagé pour orchestrer le faux alunissage. Son personnage, lunatique et difficile à gérer, offre des moments de comédie mémorables et ajoute une couche de satire au récit.

Le tournage, dirigé par des talents comme le chef-opérateur Dariusz Wolski et la chef-costumière Mary Zophres, a été conçu pour immerger les acteurs et le public dans une reconstitution fidèle des années 60. Le film se distingue par son attention aux détails, que ce soit dans les costumes extravagants des personnages principaux ou dans les tenues réalistes des seconds rôles, contribuant ainsi à créer une atmosphère immersive et crédible.

Ce film est une fusion captivante de réalité et de fiction, rendant hommage aux héros de la conquête spatiale tout en offrant une aventure cinématographique pleine de rebondissements, de comédie et d’émotion. C’est un film qui célèbre les rêves et les ambitions des générations passées et présentes, tout en divertissant et en inspirant son audience.

Les points clé historiques du film

To the moon a un intérêt à la fois historique et humain. Il y a le contexte de la mission Apollo 11 : Le film plonge le spectateur dans les coulisses de l’une des missions les plus emblématiques de l’histoire spatiale, la mission Apollo 11. Il met en lumière les défis et les tensions entourant l’alunissage, offrant une perspective sur les efforts gigantesques déployés par la NASA pour réussir cette mission historique.

Le film est une vraie réussite dans la reconstruction historique en nous plongeant dans l’univers culturel des années 1960. Il capture l’esprit de l’époque, notamment l’optimisme et l’ambition technologique qui prévalaient. Il reflète également la pression politique et médiatique autour de la conquête spatiale, soulignant l’importance de l’image publique dans le contexte de la guerre froide et de la course à l’espace.

Ce film en exergue la grande Théorie du complot introduit l’idée d’un faux alunissage comme plan B. Le Gouvernement commanda le film d’un atterrissage sur la Lune pour le diffuser en direct en cas d’échec de la mission initiale. Le film joue avec les théories du complot bien connues, tout en explorant les limites de la vérité et de la fiction dans des contextes de haute importance politique et sociale.

Un choc de personnalité :
Le film montre comment ces personnages apprennent à travailler ensemble, à respecter les compétences et les approches de l’autre, et finalement à atteindre un objectif commun.

Le film met en scène le choc des cultures entre Kelly Jones, experte en marketing cynique, et Cole Davis, directeur de mission idéaliste. Ce conflit symbolise les tensions entre la réalité technique et scientifique d’une mission spatiale et la nécessité de vendre et de promouvoir cette mission auprès du grand public. Progressivement, nous allons observer une évolution des personnages. Les arcs de développement de Kelly et Cole illustrent comment des perspectives opposées peuvent se compléter et s’enrichir mutuellement.

En réalité, à travers la dynamique entre les personnages principaux, le film aborde des thèmes universels tels que l’importance de l’honnêteté, de l’intégrité, et la capacité de croire en des rêves ambitieux. Il explore également l’idée que la collaboration et la compréhension mutuelle peuvent surmonter les divisions apparentes.

Si le film fonctionne et donne envie de devenir meilleur, c’est qu’il se distingue par sa manière de fusionner une période historique cruciale avec des dynamiques humaines intemporelles. Il offre une réflexion sur la nature de la vérité et de la perception publique, tout en célébrant la collaboration humaine et l’ambition collective. En ce sens, il apporte à la fois une richesse historique et une profondeur émotionnelle qui résonne au-delà du simple récit de la mission Apollo 11.

Quelques anecdotes sur le film

Le saviez-vous ?

Il aura fallu trois chats pour incarner l’indomptable que l’on voit à l’écran : Hickory, Eclipse et Wilbur, ont été utilisés pour incarner Mischief. Channing Tatum a mentionné Hickory comme un des meilleurs acteurs du film, malgré ses appréhensions sur le travail avec des chats. Bien que le réalisateur Greg Berlanti soit allergique aux chats, il a insisté pour utiliser de vrais félins plutôt que des effets numériques pour maintenir une certaine réalité sublimée.

La Nasa a collaboré dans ce film

Malgré les réticences initiales, la NASA a soutenu le film, appréciant l’hommage rendu aux 400 000 personnes impliquées dans la Mission Apollo. La NASA a fourni des images inédites et des consultants techniques pour authentifier le film. Gerry Griffin et Franck Hughes, anciens de la NASA, ont partagé des anecdotes et encadré les acteurs pour qu’ils incarnent leurs rôles avec précision. Brian Odom a souligné l’importance du traumatisme de l’incendie d’Apollo 1 et comment il a influencé le programme Apollo.

La collaboration avec la NASA a été cruciale pour la production, permettant d’accéder à des images d’archives inédites et de bénéficier des conseils de consultants techniques ayant participé à la mission Apollo 11. Cette authenticité historique est essentielle pour ancrer le film dans la réalité tout en explorant ses éléments fictifs.

Les astuces de la photographie et des décors

Dariusz Wolski, Directeur de la Photographie a utilisé des techniques d’éclairage naturelles pour offrir un environnement réaliste aux acteurs. De même, il est passé pour la première fois devant la caméra pour jouer Edward, le directeur de la photo du faux alunissage.

Côté réalisme, Harry Jierjian a intégré des images d’archives avec des plans tournés pour le film, utilisant des techniques de montage des années 60.

Shane Valentino a reconstitué la salle de tir de Cap Kennedy, offrant une expérience immersive aux acteurs et à l’équipe.

Mary Zophres a habillé tous les personnages, des acteurs principaux aux figurants, pour ancrer le film dans l’époque des années 60. Les costumes flamboyants de Scarlett Johansson et les vêtements distinctifs de Jim Rash ont contribué à exprimer la personnalité des personnages.

On retrouve évidemment cette chanson emblématique de Sinatra FLY ME TO THE MOON


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