Faire du spectacle avec de grands classiques, telle était la promesse à l’annonce de l’adaptation du Comte de Monte Cristo après le dytique sur Les trois mousquetaires.

Un film écourté de trente minutes !

Même s’il a été écourté de 30 minutes, le final cut compte tout de même 3 bonnes heures, qui passent sans trop de mal ! On se laisse emporter par les décors, la beauté de la photographie et la manière de mettre en image les passages principaux du roman. La majorité est restituée de manière fidèle, mais la fin reste cependant quelque peu modifiée…

L’histoire en quelques lignes

On plonge dans la descente aux enfers d’Edmond et son combat pour punir ceux qui l’ont fait condamner injustement. Humilié, bafoué, quelques dizaines d’années après l’annonce de sa mort, il revient en tant que Comte de Monte-Cristo. Une richissime et énigmatique Comte possédant plus d’or et de fortune que quiconque.

Cette structure de revange story va peu à peu inspirer de nombreux autres histoires comme celle de Arrow (the Cw), Zorro ou encore le Batman de Nolan. Question performance d’acteur, les sceptiques de Pierre Niney seront surpris, et nous de même, car il est déroutant, intense et bluffant !
Côté distribution féminine, Anamaria Vartolomei est touchante dans le rôle d’Haydée. Une actrice que l’on voit de plus en plus et qui sera également dans le rôle titre de la série original MAX sur le personnage de De Merteuil.
Quant à Anaïs Demoustier, elle propose quelque chose de délicat dans le rôle de Mercédès. Quand on regarde la somme des autres scènes avec le Comte ou encore Haydée, elle est le personnage étant le moins mis en lumière. Malgré le peu de scène d’Anaïs, on saluera la puissance de son jeu dans la séquence où elle reconnait Edmond. On voit dans ses yeux tout le mal-être d’une personne voyant devant ses yeux un fantôme, qui déconstruit tout son monde brutalement ! Réaliser que depuis tout ce temps l’être qu’elle aime depuis toujours n’est pas mort, mais qu’elle a fait l’erreur de refaire sa vie avec quelqu’un.

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28 juin 2024 en salle | 2h 58min | Aventure, Historique
De Matthieu Delaporte, Alexandre De La Patellière | 
Par Matthieu Delaporte, Alexandre De La Patellière
Avec Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier

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Le club Allociné propose une séance le 19 juin 2024. Nous y serons !
Ce sera l’occasion de redécouvrir le film dans une salle magnifique !
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L’Hôtel de la Païva, situé au 25 avenue des Champs-Élysées à Paris, est un chef-d’œuvre de l’architecture du Second Empire. Construit entre 1856 et 1865 pour la courtisane Esther Lachmann, connue sous le nom de La Païva, cet hôtel particulier incarne le luxe et l’extravagance. On y organisait des fêtes somptueuses, attirant l’élite parisienne. Le bâtiment se distingue par ses marbres rares, ses fresques et ses boiseries dorées.

Aujourd’hui, il abrite un club privé, préservant ainsi son aura de mystère et d’élégance intemporelle.

L’escalier de la Païva est un élément remarquable de l’hôtel de la Païva, situé à Paris. Cet escalier est fait en onyx jaune d’Algérie, ce qui en fait un matériau rare et unique. Il est considéré comme l’un des escaliers les plus somptueux de la capitale française.

Cet escalier est souvent décrit comme étant sublime et magnifique. Il est un véritable chef-d’œuvre architectural et ornemental, témoignant du luxe et du raffinement de l’époque.

Photo Anthony Rauchen

Visitez un décor du film à Paris. L’Hôtel de la Païva est accessible via des visites guidées ! Tarif accessible dès 10€