Même si une certaine chanteuse belge disait que le spleen n’est plus à la mode, de nombreux auteurs-compositeurs interprètes continuent de faire des mélodies un peu triste invitant à cette contemplation.
On peut citer la mélodieuse Cassandre et son titre dédié à Vincent Delerm, dont on a dédié un édito le mois dernier. On aime cet arpège au piano, cette écho doux et léger, ce grain de voix. Les images d’un monde qui tourne, qui avance et ne voit pas ceux qui restent sur le côté à attendre de mieux comprendre ce qui se passe.
On a beaucoup de questions lorsque nous sommes enfants, certains vivent insoucieusement et avancent, d’autres veulent mettre des mots sur les choses.
Que pouvons-nous dire de June the girl, qui elle ajoute une dimension cinématographique à cet art des maux.
Elle sera en concert le 20 juin prochain ! À cette occasion, elle aura un nouveau costume pour faire sonner sa prose dans la salle parisienne des Trois baudets.
Voici deux versions de la chanson Eternel Sunshie (oui Eternel et non Eternal !). Une petite préférence de la version EP. Une chanson sur ceux qui veulent oublier qu’ils ont aimé, mais que deviennent toutes ces choses qui nous ont fait, qui nous construisent ? Cette chanson nous rappelle étrangement le récit d’un homme qui a rencontré une femme et soudainement s’est souvenue d’une vie avec elle… Cette dernière a répondu que c’était impossible, ses amis et famille également.
La théorie résultante de ce souvenir soudain, accompagné d’une autre certitude de non-existence de ce récit, est souvent apparenté à une faille dans l’espace temps où le sujet aurait eu accès à ses vies parallèles dans un multivers. (si vous êtes intéressé, le podcast : Chroniques paranormales).
C’est triste comme solitude, comme sensation ! Cela ramène à cette théorie selon laquelle dans les cas où nous aurions le pouvoir de changer les réalités, nous pourrons être les seuls à le savoir et vivre cela comme une réelle déconnexion avec la réalité commune.
La solitude de L’effet papillon
Nous avons la théorie selon laquelle celui qui peut changer le passé comme dans L’effet papillon, est voué à vivre seul. Tout simplement pour démontrer son pouvoir aux autres, il doit effacer un élément et donc la démonstration de son pouvoir n’existe que dans une autre dimension alternative. La nouvelle réalité construite ne prend pas en compte sa démonstration faite aux autres, mais une possibilité.
Par conséquent, celui qui aurait ce pouvoir serait la seule à connaître et à vivre ces différentes réalités, rendant difficile la compréhension ou le partage de son expérience avec les autres. Cette situation pourrait le conduire à l’isolement, car il vivrait dans une réalité qui diffère de celle des autres. Les relations et les interactions sociales seraient alors compliquées, voire impossibles, car ilaurait des souvenirs et des expériences que personne d’autre ne partagerait.
PS: au passage on reposte la chanson de OASIS du film !
On termine avec cette chanson, J’aimerais voir le monde de Matt Matteo en duo avec Sylvie Filloux (Demain nous appartient, Astrid et Rapahaëlle). Une chanson sur la nostalgie d’une époque qu’on ne connaitra jamais.
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Une réflexion sur “On écoute quoi ce week-end? Cassandre, June The Girl, Oasis….”