La disparition de Simone Weber, surnommée la « Diabolique de Nancy », a ravivé le souvenir d’un des procès les plus marquants de l’histoire criminelle française. Accusée du meurtre de son ex-conjoint, elle a toujours nié toute implication malgré les preuves accumulées contre elle.
Simone Weber, née le 28 octobre 1929 et décédée le 11 avril 2024 à l’âge de 94 ans, a été condamnée en 1991 pour le meurtre de Bernard Hettier, son ancien compagnon disparu six ans auparavant. Cependant, elle n’a jamais avoué son crime, même face à un faisceau d’indices troublants.
Son procès a captivé l’attention médiatique en France, devenant l’un des cas les plus médiatisés de l’époque. Surnommée la « Diabolique de Nancy », elle a été reconnue coupable par la cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle, mais a toujours clamé son innocence.
Le procès avec Maitre Collard et Vergès
Le procès de Simone Weber devant la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle en 1991 a été un événement médiatique majeur. Durant ce procès, l’accusée a eu plusieurs avocats, dont Maître Gilbert Collard et Maître Jacques Vergès. Ce dernier, connu pour sa défense de personnalités controversées, a également représenté Simone Weber. Son style provocateur et ses déclarations audacieuses ont marqué les audiences. Cependant, Weber a finalement renvoyé plusieurs de ses avocats, y compris Vergès, qu’elle a jugé trop vulgaire pour ses standards. Malgré les efforts de sa défense, elle a été reconnue coupable du meurtre de Bernard Hettier, mais a été acquittée du meurtre de son faux mari Marcel Fixard. La peine prononcée à son encontre a été de vingt ans de réclusion criminelle. Ce procès tumultueux a captivé l’opinion publique et a ajouté une dimension sensationnaliste à l’affaire Weber.
Simone Weber, femme au parcours tumultueux, a vécu une vie marquée par des mariages, des deuils et des soupçons de meurtre. Son implication dans la disparition de Bernard Hettier a été minutieusement étudiée par les enquêteurs, révélant des détails troublants sur son passé et ses relations.
Malgré sa libération en 1999 après huit ans de prison, Simone Weber a continué à nier toute responsabilité dans cette affaire. Sa mort à l’âge de 94 ans à Cannes marque la fin d’une saga judiciaire qui a défrayé la chronique pendant des années.
Les investigations ont mis en lumière des éléments troublants liés à la disparition de Bernard Hettier. Des témoins ont rapporté avoir vu Simone Weber à proximité de chez lui peu de temps avant sa disparition, l’ayant même menacé de mort. De plus, des indices matériels ont été découverts chez elle, dont une meuleuse à béton tachée de sang et des sacs-poubelles semblant avoir servi au transport de morceaux de corps.
La location d’un garage contenant la voiture de la victime, ainsi que la découverte d’un tronc humain dans la Marne, enveloppé dans une valise liée à Simone Weber, ont renforcé les suspicions pesant sur elle. Ces éléments ont contribué à la conviction des enquêteurs quant à son implication présumée dans le meurtre de Bernard Hettier.
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