Dopesick plonge le spectateur dans le quotidien d’une équipe d’avocat et d’un vice-procureur enquêtant sur un médicament à effet prolongé. Vendu comme non addictif, ce mensonge va peu à peu provoquer une vague d’overdoses. Les équipes sur le terrain visaient en priorité les régions rurales américaines, où se trouvait des mineurs et travailleurs.
Les deux premiers épisodes campent une atmosphère lourde et froide. Les personnages ont chacun des zones d’ombres et une noirceur. Le réalisateur propose au spectateur de comprendre comment des professionnels de santé vont accepter de fermer les yeux sur un médicament où finalement aucune étude préliminaire n’était réalisé. On laissait les laboratoires agir en stipulant qu’il devait être responsable et honnête Mais comment peut-on être honnête quand autant d’argent est mis en jeu ?
Dans cette nébuleuse, il y a ces représentants qui vendent tout et n’importe quoi à l’aide d’arguments taillés sur mesure selon le profil psychologique des médecins. Ils mentent, ils répètent des mensonges et qu’importante les conséquences.

Cette série met également en avant ces séminaires où l’on arrose les médecins et leur promet monts et merveilles. Si un médecin est réticent, on recommence le mois prochain et on leur propose sans cesse une solution. C’est ainsi que le médecin au cœur de cette série finit par céder.
En réalité, ce médecin se sent isolé, loin de tout avec des travailleurs épuisés. Il ne peut pas voir ses patients souffrir sans cesse et ce médicament miracle leur offre la possibilité de retrouver une vie presque normale. Mais les conséquences sont terriblement graves : l’addiction, trouble de l’humeur et bien d’autres. Quant à la société créatrice de ce médicament, elle a sans cesse réponse à tout ! Si l’effet s’estompe avant 12h, doublez la posologie et n’ayez crainte.

Inspirée du best-seller de Beth Macy, la mini-série dramatique « Dopesick » porte un regard saisissant sur l’addiction aux opiacés frappant les Etats-Unis. Une série avec Michael Keaton (SPIDER-MAN : HOMECOMING), Peter Sarsgaard (GREEN LANTERN), Michael Stuhlbarg (LA FORME DE L’EAU), Will Poulter (LE MONDE DE NARNIA : L’ODYSSEE DU PASSEUR D’AURORE), Kaitlyn Dever (BOOKSMART) et Rosario Dawson (PERCY JACKSON : LE VOLEUR DE FOUDRE).
Produite par 20th Television (Disney Televison Studios), la mini-série originale « Dopesick » est écrite par le scénariste Danny Strong (la série “Empire,” CHANGEMENT DE CAP), réalisée par le producteur Barry Levinson (PATERNO, RAIN MAN). John Goldwyn (la série « Dexter »), Michael Keaton, Warren Littlefield (les séries « The Handmaid’s Tale », “Fargo,” “The Old Man”), Beth Macy et Karen Rosenfelt (TWILIGHT) en sont les producteurs délégués.
Une réflexion sur “Dopesick, une série qui nous plonge au coeur d’un scandal”