Four In The Morning


Le groupe rock alternatif Four in the Morning originaire de Melbourne se décrit comme un groupe au son audacieux qui nait aussi bien  de bricolage que de superbe essais-erreurs. Leurs thèmes sont assez variés cela parlent aussi bien des l’amour, que des psychopathes du dimanche. Tout les sujets sont bons tant qu’ils sont écrits avec soin sur une musique entrainante comme le pont du titre Our Command très beau et révélateur de leur talent.

Les membres jouaient chacun dans des projets différents autour de la capitale australienne. Usant de genres variés comme le Jazz et le rock ambiant, ils ont cherché à créer un rock réfléchi qui offre un moment d’évasion à son auditeur. Leurs influences incluent des légendes de la musique telles que The National, Bruce Springsteen, Lucy Dacus, Radiohead, Bonobo, Frightened Rabbit et même Dire Straits.

Avec Half ASLEEP le groupe sort un tout premier EP et choisit  comme nom de formation Four In the Morning en hommage au poète Rives. Une belle auto-production produite dans le salon d’un des musiciens. Le résultat est très satisfaisant au point d »être nommé au  Independent Music Award.

Ce meltipop musical arrive à leur deuxième EP composé de 5 titres en collaboration avec le producteur John Lee (Laura Jean, Martin Frawley, Lost Animals, Beaches), l’ensemble a été enregistré en un très long week-end.

Nous avons demandé la signification et l’histoire du titre On Command

https://youtu.be/ezMyL-4D26o

«La toute première ligne venait d’une conversation que j’avais au travail. J’ai un sens de l’humour très irlandais et sombre, et mes nouveaux collègues ne l’ont pas bien compris.

La trame comportait ce genre de comédie triste, qui correspondait à un refrain avec lequel je jouais et qui commençait aussi comme une blague. Il y a quelque chose de génial à écrire quelque chose sans essayer d’être trop sérieux et de tomber sur une pensée qui finit par avoir tellement plus de poids que prévu.

Musicalement alors, c’était vraiment une de ces chansons qui a traversé de nombreuses itérations. Je l’ai écrit au piano mais il me manquait le pont qui fait vraiment la chanson. Je l’ai fait écouter  au groupe simplement en la jouant à la guitare et ils ont juste continué à la peaufiner. C’est ce que j’aime dans notre groupe! Si je leur apporterais une simple chanson folk, ils la travailleront dans autant de directions que possible jusqu’à ce que nous ayons quelque chose qui est bien plus que la somme de ses parties.

Nous avons essayé tellement de choses (et avons eu pas mal d’arguments) avant d’atterrir sur le pont. Une fois que nous avons su que la chanson terminée, nous avons juste jouer au clique puis nous l’avons enregistré dans sa version définitive.

Nous l’avons enregistré dans les studios Phaedra à Melbourne. Nous travaillions rapidement avec notre producteur John Lee et tout a été mis de côté très spontanément et souvent en une seule prise. Il a eu l’idée d’ajouter ce drone tout au long de la chanson et d’ajouter une partie de guitare très forte. Les deux parties ajoutent très subtilement cet élément troublant à la chanson que j’aime. Il a également demandé à Kiran (notre batteur / également au piano) de poser le piano et l’a vraiment encouragé à y aller. C’est une partie qui cimente vraiment toute la chanson. Ce qui a du sens, je suppose, au début de la chanson au piano. C’est drôle comme les chansons peuvent boucler la boucle comme ça.» Nous explique Kevin chanteur et compositeur du groupe.


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