Le Bonheur est une bête sauvage © Mitiki

Le Bonheur est une bête sauvage, un récit perdu dans la poésie

Un ours sur l’île d’Yeu, une veuve hantée par le passé, un neveu prêt à s’envoler… Le Bonheur est une bête sauvage installe dès ses premières images une atmosphère entre fable poétique et chronique insulaire. Bertrand Guerry y tisse un récit de renaissance et de deuil, baigné dans la lumière changeante de l’océan et les silences habités des grandes douleurs. Mais derrière cette ambition formelle et cette tendresse palpable, le film se heurte à ses propres limites : une narration parfois trop engoncée dans le folklore local et un symbolisme qui tourne à vide. Un film entre grâce et frustration, qui caresse la magie sans toujours l’apprivoiser.

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