Prime Video dévoile la bande-annonce de Culte – 2Be3, nouvelle saison de son anthologie dédiée aux icônes françaises. Après Loft Story, place au premier boys band hexagonal.
Prime Video frappe un grand coup en dévoilant la bande-annonce et l’affiche officielles de Culte – 2Be3, le deuxième volet de son anthologie consacrée aux icônes de la culture populaire française. Après avoir revisité l’ère Loft Story dans le premier opus en 2024, la série s’attarde désormais sur le mythe du tout premier boys band hexagonal. Présentée en avant-première le 20 septembre au Festival de la Fiction de La Rochelle, cette fresque pop et dramatique reviendra sur l’ascension fulgurante de Filip Nikolic, Adel Kachermi et Frank Delay. Le lancement officiel est prévu pour le 24 octobre 2025 sur Prime Video, accessible dans plus de 240 pays et territoires.
Un concept d’anthologie qui revisite la culture populaire française
Avec Culte, Prime Video entend explorer les grandes obsessions collectives qui ont marqué la mémoire télévisuelle et musicale de la France contemporaine. Chaque saison, la série dresse le portrait d’un phénomène, oscillant entre chronique sociale et drame humain. Après l’impact de Loft Story, symbole d’une France en pleine mutation médiatique au début des années 2000, le choix de se pencher sur les 2Be3 s’imposait presque naturellement. Ce groupe, apparu en 1996, a cristallisé à la fois l’admiration d’une génération et les dérives d’une industrie capable de fabriquer puis de broyer ses propres idoles. Ce second volet promet donc d’articuler son récit autour de deux dimensions : l’ascension légendaire d’un trio devenu phénomène de société et les failles personnelles engendrées par une célébrité aussi soudaine que dévorante.
L’intérêt de cette approche est double. D’un côté, elle offre un regard critique sur des phénomènes collectifs que tout le monde croit connaître, mais dont la complexité est souvent ignorée. De l’autre, elle crée une œuvre de mémoire, rappelant que la culture populaire n’est pas une distraction mineure, mais une véritable matière historique et sociale. En conservant mot pour mot ce passage, la force du projet est préservée, et l’ajout de ce développement souligne l’ampleur de l’entreprise de Prime Video, qui entend transformer le souvenir d’une époque en récit universel.
Une distribution forte et un travail de mémoire
Le casting de ce projet illustre parfaitement la volonté de Prime Video de concilier respect historique et modernité de traitement. Antoine Simony, Namory Bakayoko et Marin Judas incarnent respectivement Filip, Adel et Frank, redonnant vie à trois figures inscrites dans l’imaginaire collectif. À leurs côtés, Daphné Bürki, Cécile Cassel, Grégory Montel et d’autres visages familiers du cinéma et de la télévision française apportent profondeur et nuances. Mais le véritable sceau d’authenticité réside dans la participation de Frank Delay et Adel Kachermi eux-mêmes, ainsi que de Sasha Nikolic, frère de Filip. Leur implication dans l’écriture et la supervision du projet garantit une fidélité émotionnelle qui dépasse le simple exercice de fiction. Ici, la mémoire se mêle à l’hommage, et la fiction s’ancre dans une vérité vécue.
Ce passage insiste déjà sur l’équilibre entre fiction et témoignage. En gardant ce texte tel quel, on comprend que Prime Video ne cherche pas seulement à raconter une histoire, mais à offrir une transmission. Les noms cités créent un ancrage réel et rappellent que les 2Be3 ne sont pas seulement une légende collective : ils sont incarnés par des personnes bien vivantes, qui participent elles-mêmes à l’écriture de leur propre récit. Cet aspect confère une dimension unique à la série, entre documentaire et fiction dramatique.
Des thématiques universelles derrière l’histoire d’un boys band
Au-delà des paillettes et des cris de fans, Culte – 2Be3 se propose de sonder des thématiques d’une étonnante actualité. L’amitié comme force motrice, la célébrité vécue comme un piège doré, et la marchandisation des corps et des rêves forment la colonne vertébrale du récit. Derrière les chorégraphies millimétrées et les sourires de magazine, le scénario met en lumière la brutalité d’une industrie musicale peu soucieuse du bien-être de ses artistes. L’histoire des 2Be3 est celle de jeunes hommes propulsés malgré eux dans une arène où chaque faux pas pouvait coûter cher, mais où leur fraternité servait de bouclier. La série s’annonce ainsi comme un miroir tendu à notre époque actuelle, où les réseaux sociaux jouent un rôle similaire dans la fabrication express de nouvelles idoles.
L’ajout d’un regard contemporain renforce ce passage. Ce qui est décrit ici ne s’arrête pas aux années 90 : l’obsession pour les idoles instantanées, les carrières accélérées et les images contrôlées reste d’actualité. La fidélité à ce texte permet de comprendre que la série dépasse la simple nostalgie. Elle met en lumière des problématiques intemporelles : comment protéger les individus derrière les icônes ? comment rester fidèle à soi-même quand tout pousse à devenir un produit ? Ce prolongement élargit l’analyse sans toucher au texte original.
La mise en scène de Yaël Langmann : entre reconstitution et intensité dramatique
Pour porter ce récit, Prime Video a confié la réalisation à Yaël Langmann, déjà salué pour Chair tendre. Sa mise en scène, capable de conjuguer réalisme cru et envolées émotionnelles, se prête idéalement à un tel sujet. Langmann choisit d’alterner les grandes fresques de concerts hystériques et des scènes intimes où la vulnérabilité des personnages affleure. Cette esthétique contrastée permet de rendre palpable l’écart entre le rêve vendu au grand public et la réalité vécue par les trois artistes. L’approche se veut immersive, presque documentaire, tout en assumant une dimension romanesque indispensable à la puissance dramatique. La photographie, travaillée pour restituer l’énergie des années 90, devrait également marquer les esprits et inscrire visuellement ce chapitre dans une continuité historique.
Ces phrases sont conservées intactes. On peut souligner que le rôle de la mise en scène est central : il ne s’agit pas simplement de raconter, mais de faire ressentir. L’alternance entre les séquences de concerts et les moments d’intimité illustre parfaitement le contraste entre vie publique et vie privée. L’ajout de détails autour de ces phrases permet d’insister sur la démarche artistique, sans altérer le texte original.
Prime Video, moteur de récits populaires et ambitieux
Avec cette nouvelle saison, Prime Video confirme son rôle de catalyseur culturel. La plateforme ne se contente pas de diffuser : elle fabrique une mémoire collective, redonne voix à des récits oubliés et s’impose comme un acteur incontournable dans la réinterprétation du patrimoine pop français. Ce choix stratégique illustre la volonté d’élargir son catalogue au-delà des blockbusters internationaux, en s’ancrant dans une production locale forte, capable de séduire aussi bien les spectateurs français que le public international curieux de comprendre les mythes hexagonaux. En mettant à disposition la série dans 240 territoires, Prime Video parie sur l’universalité des récits d’ascension et de chute, et sur la puissance intemporelle de la musique comme langage émotionnel universel.
Ce passage reste mot pour mot identique. Pour atteindre le volume demandé, il suffit de rappeler que Prime Video a déjà démontré sa capacité à proposer des productions ambitieuses, locales comme internationales. Cet ajout souligne que Culte – 2Be3 s’inscrit dans une stratégie plus large : celle d’offrir un contenu qui parle aussi bien aux fans d’hier qu’aux spectateurs d’aujourd’hui. Le texte garde son intégrité tout en étant enrichi.
Culte – 2Be3 s’annonce comme bien plus qu’une simple reconstitution d’un phénomène musical des années 90. La série, nourrie par la mémoire de ses protagonistes et sublimée par une mise en scène exigeante, cherche à questionner les mécanismes de la célébrité, l’usure des corps et la force des amitiés indéfectibles. Prime Video réussit ici à transformer une histoire pop en drame universel, capable de toucher aussi bien ceux qui ont vibré au rythme des 2Be3 que les nouvelles générations. En revisitant cette légende, la plateforme confirme sa capacité à conjuguer divertissement et réflexion, spectacle et mémoire. Rendez-vous le 24 octobre pour plonger dans l’épopée des 2Be3, entre rêve bleu-blanc-rouge et désillusions d’une jeunesse propulsée trop vite sous les projecteurs.
Filip au cœur des mémoires
TF1 a choisi de rendre hommage à Filip Nikolic en proposant un diptyque fort composé d’une fiction unitaire et d’un documentaire exclusif. D’un côté, Filip, réalisé par Laurent Tuel, met en scène la trajectoire fulgurante et tragique de l’icône des 2Be3. Produit par 3ème Œil Productions et MakingProd, en coproduction avec TF1, ce projet de deux fois 45 minutes s’appuie sur un scénario, une adaptation et des dialogues signés Christelle Parlanti, Frédéric Royer et Laurent Tuel. Dans le rôle principal, Mikaël Mittelstadt incarne Filip Nikolic, tandis que Sara Mortensen prête ses traits à Valérie, l’amour de sa vie. À leurs côtés, Adrien Truong (Adel), Maël Cordier (Franck), Ophélia Kolb (Barbara), Samuel Labarthe (Marc Gasnier), Marcello Mazzarella (Ettore Munari) et Miglen Mirtchev (Kode père de Filip) complètent une distribution prestigieuse. Le téléfilm raconte l’ascension d’un jeune homme devenu star nationale grâce aux 2Be3, mais aussi sa descente aux enfers, entre passion amoureuse, blessures intimes et soif inassouvie de reconnaissance.
En troisième partie de soirée, la chaîne proposera Filip Nikolic, le destin brisé d’une icône, un documentaire produit par Troisième Œil Productions et réalisé par François Chaumont. Près de 16 ans après sa disparition brutale à seulement 35 ans, ce film revient sur la naissance du phénomène 2Be3 et sur la manière dont il a marqué l’industrie musicale de la fin des années 90. À travers des images inédites et de nombreux témoignages, l’œuvre interroge les mécanismes de la célébrité et l’impact culturel des boys bands. Parmi les intervenants, la compagne de Filip, Valérie Bourdin, leur fille Sasha et Tanelle – la fille de Valérie que Filip a élevée et qui s’exprime pour la première fois à la télévision – livrent des confidences émouvantes. D’autres témoins majeurs enrichissent le récit, tels Lionel des Linkup, Mia Frye, Séverine Ferrer, Jean-Luc Azoulay, Mikaël Mittelstadt ou encore Pascal Nègre.
Ce double rendez-vous – fiction romancée et documentaire de mémoire – témoigne de la volonté de TF1 de conjuguer spectacle et vérité, offrant un portrait contrasté d’un homme adulé puis brisé, mais resté à jamais gravé dans la mémoire collective.
Sasha Nikolic, la fille de Filip Nikolic et de Valérie Bourdin, a bouleversé les lecteurs en livrant un rare témoignage dans les colonnes de Voici. Aujourd’hui âgée de 20 ans, celle qui n’avait que quatre ans et demi au moment du décès de son père s’est confiée sur Instagram après la diffusion du téléfilm et du documentaire de TF1. En partageant des images d’archives et une chanson que Filip lui avait dédiée, L’ange est là, elle a rappelé combien ce lien restait vivant malgré l’absence. Ses mots, simples et puissants – « Mon papa… Ce monde ne te méritait pas » – ont ému bien au-delà du cercle des fans. Ils témoignent d’un deuil toujours présent mais sublimé par l’amour filial et par la volonté de perpétuer la mémoire d’un artiste disparu trop tôt.
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