Premier extrait du nouvel album-concept When Waves Rise, “We Would Call This Place Our Home” de Happy Camper ouvre un récit à deux voix, celui d’un couple rêvant d’une île refuge, loin du chaos du monde. Sortie prévue le 10 octobre chez Excelsior Recordings.
Portée par une musique indie aux accents de chanson et de bande originale — entre Beirut, Andrew Bird et Sufjan Stevens —, cette rêverie douce-amère interroge : l’amour suffit-il à résister aux tempêtes, quand l’autarcie devient leur seule issue ?
Un premier single délicat qui fait de l’amour un acte de résistance poétique
Happy Camper – We Would Call This Place Our Home déploie une vision douce et tenace de l’amour comme acte de construction. La chanson ne décrit pas simplement des sentiments, elle les façonne dans le concret, dans l’action, comme un refuge que l’on érige face à la brume du monde. Il ne s’agit pas ici d’émotions spectaculaires ou dévorantes, mais de petits gestes, presque silencieux, qui traduisent la tendresse : rassembler, cultiver, espérer. L’émotion devient un geste, un projet, un lieu. On ne subit pas ce que l’on ressent, on le bâtit, pas à pas, comme un abri fragile et précieux.
Ce qui touche profondément, c’est cette manière pudique de dire l’amour et la vulnérabilité : la maison devient une métaphore puissante de ce que l’on crée ensemble, un endroit où l’on apprivoise l’incertain, où les sentiments prennent racine lentement. On est loin des déclarations flamboyantes : ici, la tendresse passe par la terre qu’on retourne, les silences qu’on partage, l’effort commun de survivre à la tempête. La chanson parle des sentiments comme d’un engagement, d’un endroit à défendre, d’une île à bâtir même si elle semble minuscule. Et c’est peut-être là qu’elle touche le plus juste.
On a aimé la douceur, la complicité entre les deux voix. N’hésitez pas suivre le projet sur instagram !
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