Dans Lost in Overtime, Oskar Boså déploie une vision presque clinique de l’obsession amoureuse, comme si l’amour devenait un terrain de compétition contre soi-même, contre le temps, contre l’impossible.

Ici, dans cette chanson, chaque émotion est mise en tension, non pas pour être apaisée, mais pour être dépassée, accélérée, jusqu’à l’épuisement. Il ne s’agit plus de ressentir, mais de survivre à ce ressenti. La peur et le manque s’entrelacent, créant une spirale où l’urgence d’aimer écrase toute possibilité de recul. Cette course effrénée transforme l’amour en épreuve d’endurance émotionnelle, où l’on ne gagne jamais vraiment, mais où l’on ne peut s’empêcher de courir.

Ce qui frappe, c’est la façon dont l’auteur évoque l’idée d’un amour qui ne laisse aucune place à l’équilibre. L’obsession devient une seconde nature, un moteur tragique qui pousse à se dépasser dans l’espoir vain de combler un vide. La chanson ne cherche pas à résoudre cette lutte ; elle l’expose crûment, sans faux-semblants. Et c’est là sa force : montrer qu’au fond, certains sentiments ne sont pas faits pour être apaisés, mais pour être vécus jusqu’à l’épuisement, comme une forme de vie à part entière.

Loin des grands discours sur l’amour idéal, Oskar Boså rappelle ici qu’il y a des passions qui consument plus qu’elles ne réconfortent, mais qu’on s’y jette malgré tout… parce qu’au moins, elles nous font sentir vivants. Avis aux amoureux et nostalgiques de la pop du début des années 2000, l’époque de Maroon 5, des groupes de Rock, de Travis ou Weezer ! Un bon titre Pop avec une mélodie qui reste en tête !

Un artiste à suivre de près, pour ne rien manquer rdv sur son instagram.