Ce vendredi 7 mars 2025, la Gare du Nord, l’une des plus grandes plateformes ferroviaires d’Europe, est au centre d’une crise majeure. Une bombe non explosée datant de la Seconde Guerre mondiale a été découverte dans la nuit à 2,5 kilomètres de la gare, sur les voies de Saint-Denis, lors de travaux. Cet incident a entraîné une interruption totale du trafic ferroviaire, affectant des milliers de voyageurs et perturbant l’ensemble des lignes desservant la gare.

Une paralysie inédite

• Circulation interrompue : Aucun TGV, Eurostar, RER (B et D), ni TER ou Transilien (lignes H et K) ne circule depuis ce matin. Certains trains internationaux ont été détournés vers d’autres gares comme Marne-la-Vallée ou Gare de Lyon.
• Déminage en cours : La bombe, pesant 500 kg, nécessite une intervention des équipes spécialisées. La reprise du trafic est estimée au plus tôt à 16h00.
• Impact sur les voyageurs : Les usagers font face à des annulations massives et des retards prolongés. Des itinéraires alternatifs sont proposés, mais restent insuffisants pour absorber le flux.

Conséquences élargies

L’incident a également des répercussions sur les axes routiers voisins. Une partie du périphérique parisien et l’autoroute A1 sont fermées pour garantir la sécurité durant les opérations de déminage.

La découverte de cet obus historique met en lumière les défis logistiques et sécuritaires que posent encore aujourd’hui les vestiges de la Seconde Guerre mondiale. Si la situation devrait se normaliser dans l’après-midi, cet événement rappelle l’importance des mesures préventives lors de travaux dans des zones sensibles. En attendant, les voyageurs doivent s’armer de patience face à une journée marquée par le chaos.