Le cyclone Garance a frappé La Réunion avec des vents de 234 km/h et 376 mm de pluie en six heures, causant trois morts et de nombreux dégâts. Il s’est intensifié en raison des eaux chaudes et du réchauffement climatique. L’alerte rouge est maintenue jusqu’à 10h. Les scientifiques prévoient des cyclones plus violents à l’avenir.
1. État des lieux au 1er mars 2025
Le cyclone Garance, qui a frappé La Réunion, a causé des dégâts majeurs. Avec des rafales atteignant 234 km/h et des pluies diluviennes (jusqu’à 376 mm en six heures), l’île est gravement touchée. Trois décès ont été confirmés, et des milliers de foyers sont privés d’électricité et d’eau potable. L’aéroport Roland-Garros rouvrira partiellement aujourd’hui à 18h30 locales.
2. Pourquoi est-il plus violent que d’habitude ?
Garance est classé comme un cyclone tropical intense (catégorie 3/5), avec une intensification rapide due aux eaux chaudes de l’océan Indien et à des conditions atmosphériques favorables. Sa trajectoire très proche de l’île a amplifié les impacts, notamment les vents destructeurs et les précipitations records. Ces phénomènes sont exacerbés par le réchauffement climatique, qui augmente la fréquence et la puissance des cyclones dans cette région.
3. Évolution et recommandations
Le cyclone s’éloigne progressivement, mais des vents forts (100-150 km/h) et des pluies orageuses persistent dans certaines zones. Les autorités maintiennent l’alerte rouge jusqu’à 10h locales. Il est impératif de rester confiné, d’éviter les déplacements inutiles et de suivre les consignes officielles pour assurer la sécurité.
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Quels facteurs environnementaux influencent le nombre de cyclones prévus
Les scientifiques utilisent une combinaison de méthodes et de technologies avancées pour prévoir les cyclones dans les années à venir :
1. Modèles numériques et statistiques
Les prévisions reposent sur des modèles numériques simulant l’atmosphère et des modèles statistiques intégrant des données historiques. Par exemple, le modèle CLIPER utilise des régressions statistiques basées sur la persistance et la climatologie des cyclones passés, tandis que des modèles comme GFS ou BAM intègrent des données météorologiques globales pour prédire trajectoires et intensités.
2. Influence du changement climatique
Le réchauffement climatique modifie les cyclones : leur fréquence globale pourrait rester stable ou diminuer légèrement, mais leur intensité et leurs précipitations augmenteraient. Les experts anticipent une hausse de 2 à 11 % de l’intensité maximale des cyclones et jusqu’à 20 % de pluies supplémentaires près de leur centre, en raison des températures océaniques élevées.
3. Facteurs climatiques globaux
Des phénomènes comme El Niño et La Niña influencent fortement l’activité cyclonique. Par exemple, El Niño réduit généralement l’activité dans l’Atlantique Nord mais l’augmente dans le Pacifique, tandis que La Niña a l’effet inverse. Ces cycles sont intégrés aux prévisions saisonnières pour mieux estimer la fréquence et l’intensité des cyclones.
4. Données en temps réel et observations
Les satellites, bouées océaniques et radars fournissent des données essentielles sur les conditions atmosphériques et océaniques. Ces observations permettent d’améliorer la précision des modèles en ajustant les prévisions en temps réel.
5. Approches régionales
Les prévisions varient selon les régions : par exemple, dans le Pacifique Sud-Ouest, elles incluent des analyses spécifiques comme celles du phénomène ENSO ou des configurations atmosphériques locales.
Les progrès technologiques, l’intégration de données climatiques globales et régionales, ainsi que la prise en compte du changement climatique permettent d’affiner les prévisions cycloniques pour mieux anticiper leurs impacts.
De même, d’autres facteurs combinent variabilité naturelle et changements climatiques, rendant les prévisions complexes et régionales. Plusieurs facteurs environnementaux influencent le nombre de cyclones prévus chaque année :
- Température de surface des océans : Les cyclones se nourrissent de la chaleur des océans. Une température élevée favorise leur formation, mais une trop grande chaleur peut perturber leur organisation.
- Variabilité naturelle : Des cycles climatiques comme l’oscillation atlantique multidécennale (AMO), El Niño ou La Niña influencent directement la fréquence des cyclones dans différentes régions. Par exemple, El Niño réduit l’activité dans l’Atlantique mais l’augmente dans le Pacifique.
- Réchauffement climatique : Bien que le nombre total de cyclones reste stable ou diminue légèrement, les cyclones intenses (catégories 4 et 5) deviennent plus fréquents et violents, en raison de l’augmentation des températures océaniques et de l’humidité atmosphérique.
- Circulation atmosphérique : Les vents en altitude et la stabilité de l’atmosphère jouent un rôle crucial. Des vents cisaillants trop forts peuvent empêcher la formation ou limiter l’intensité des cyclones.
- Migration des zones tropicales : Les zones où les cyclones atteignent leur intensité maximale se déplacent vers les pôles, élargissant leur aire d’impact potentiel.
- Altitude et relief local : Le relief montagneux ou la proximité des côtes peut influencer localement la formation ou l’intensité des précipitations cycloniques.

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