Meurtres à Étretat, le troisième épisode de la deuxième saison de la série Meurtres à…, nous plonge dans une intrigue policière au cœur de la pittoresque station balnéaire normande. Bien que l’histoire suive une formule relativement classique, la présence inattendue d’Adriana Karembeu dans le rôle principal apporte une touche de fraîcheur à ce téléfilm.

L’intrigue se déroule autour de la mort suspecte de Gilbert Maréchal, un notable local apprécié de tous, retrouvé sans vie au pied des falaises d’Étretat. Malgré la découverte d’une lettre de suicide, les enquêteurs Karine Zenko (interprétée par Adriana Karembeu) et Victor Ortega (Bruno Madinier) soupçonnent rapidement un meurtre déguisé.

Au fil de l’enquête, les deux policiers mettent au jour des secrets familiaux troublants au sein du clan Maréchal. L’intrigue se complexifie avec la révélation que Gilbert, homme très religieux, a légué sa fortune à une abbaye dont l’une des sœurs a mystérieusement disparu le jour même de sa mort. Cette coïncidence intrigante pousse les enquêteurs à explorer un possible lien entre ces deux affaires.

La performance d’Adriana Karembeu

Contre toute attente, Adriana Karembeu, plus connue pour sa carrière de mannequin et ses apparitions télévisuelles, relève le défi de l’interprétation dramatique avec brio[8]. Dans le rôle de Karine Zenko, elle démontre une capacité à s’éloigner de son image publique habituelle pour incarner une enquêtrice déterminée et perspicace. Sa performance, bien que parfois hésitante, apporte une dimension intéressante au personnage et contribue à maintenir l’intérêt du spectateur tout au long du film.

Une réalisation soignée

Réalisé par Laurence Katrian, le téléfilm bénéficie d’une mise en scène qui met en valeur les paysages spectaculaires d’Étretat. Les falaises emblématiques et l’atmosphère particulière de cette ville côtière servent de toile de fond atmosphérique à l’intrigue, ajoutant une dimension visuelle appréciable à l’ensemble.

Une intrigue classique mais efficace

Bien que l’histoire suive un schéma narratif relativement prévisible pour les amateurs du genre, elle reste néanmoins efficace dans son déroulement. Les révélations successives sur les secrets de famille et les liens potentiels avec la communauté religieuse locale maintiennent un certain suspense. La dynamique entre les deux enquêteurs principaux, Karine Zenko et Victor Ortega, apporte également une touche d’intérêt supplémentaire à l’intrigue.

Meurtres à Étretat s’inscrit dans la lignée des téléfilms policiers français, offrant aux téléspectateurs une enquête solide dans un cadre pittoresque. Si l’intrigue ne révolutionne pas le genre, la présence de Adriana Karembeu dans un rôle à contre-emploi apporte une dimension inattendue et rafraîchissante à l’ensemble. Le téléfilm parvient ainsi à divertir efficacement son public, mêlant habilement les codes du polar à l’exploration des secrets d’une petite communauté côtière normande.