Dans les années 90, les Minikeums ont marqué toute une génération d’enfants français avec leurs sketchs humoristiques et leurs parodies de chansons populaires. Parmi leurs créations les plus mémorables figure « C’est Nonoël », une chanson parodique qui détourne avec malice l’esprit de Noël.

Les Minikeums, marionnettes animées représentant des versions miniatures de personnalités célèbres, ont été créés pour animer les programmes jeunesse de France 3. Leur humour décalé et leurs références à la culture pop ont rapidement séduit le jeune public.

« C’est Nonoël » est une chanson qui joue sur les mots, transformant « Noël » en « Nonoël » pour créer un univers festif alternatif et absurde. Les paroles commencent ainsi : « C’est Nonoël, et ce soir l’essentiel, c’est de regarder là-haut. Père Nonoël fait nous la vie belle. No no no. No no no ». Cette chanson incarne parfaitement l’esprit irrévérencieux et ludique des Minikeums.

La parodie ne se limite pas aux paroles. Le clip vidéo, diffusé à l’époque sur France 3, mettait en scène les Minikeums dans un décor hivernal, parodiant les traditionnelles émissions de Noël avec une touche d’absurde et d’humour.

L’impact de « C’est Nonoël » et des Minikeums en général sur la culture populaire française est significatif. Ils ont contribué à façonner l’humour d’une génération, mélangeant références culturelles, jeux de mots et satire légère adaptée aux enfants. On a même eu une entrée dans le Top Machine de la vente des singles des Minikeums ! Avec plusieurs tubes comme Melissa et le disque Alboum!.

Bien que les Minikeums aient cessé leur diffusion originale il y a des années, leur héritage perdure. « C’est Nonoël » reste une référence nostalgique pour de nombreux adultes qui ont grandi dans les années 90, symbolisant une époque où l’humour télévisuel pour enfants osait être décalé et un peu irrévérencieux.

« C’est Nonoël » des Minikeums représente un parfait exemple des années 90 et le feel good qui caractérisaient les programmes jeunesse de cette époque. Cette parodie de Noël, à la fois drôle et légèrement subversive, continue d’occuper une place spéciale dans la mémoire collective française.