La chanson du groupe The After Hours Back Here Again est un titre hypnotique autant que le clip ne démord pas dans ses choix visuels sombres et entrainants. Il explore une symbolique forte centrée sur les cycles récurrents de la vie et les pièges émotionnels auxquels nous revenons malgré nous.

Le refrain répétitif, « Always knew I’d be back here again » souligne l’inéluctabilité d’un retour à des schémas familiers, qu’ils soient liés à des erreurs passées, des relations toxiques ou des souvenirs d’un ancien soi. Il parait que tant qu’on n’a pas réussi à comprendre l’origine de notre capacité à nous détruire, on continue sans cesse. Après même si on les comprend, il faut passer par un travail pour reprogrammer notre cerveau à ne plus reproduire ces mêmes schémas.

La chanson est peuplée d’images évocatrices comme « pushing a hot knife » et « avoid her eyes but they’ll lay you down », qui traduisent un mélange de tentation et de douleur, suggérant une lutte interne contre des désirs contradictoires. On a une petite voix qui nous dit que c’est mal, mais on y plonge quand même. Entre tentation, désir contradictoire et nostalgie, comme ce lieu Wichita où revient malgré nous, tout en évoque une quête universelle de sens et de renouveau.

Une chanson de contraste à l’image de l’Humanité

On aime la manière dont le groupe dans le texte va mettre sur le plan émotionnel, une oscillation entre mélancolie et résignation, renforcée par des questions implicites sur le changement et l’identité. Tout le reste révèle un sentiment de trahison ou de perte. Et pourtant subsiste un espoir fugitif, une tentative d’échapper à l’ombre du passé. Le contraste entre lumière et obscurité, passé et présent, crée une tension dramatique qui reflète une quête perpétuelle de rédemption ou d’acceptation. A travers cette chanson, le groupe capte l’essence des luttes intérieures humaines, où l’on cherche à échapper au passé tout en en restant inexorablement marqué.

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