Joli Joli, la nouvelle comédie musicale de Diastème, s’annonce comme une véritable douceur cinématographique pour les fêtes de fin d’année 2024. Avec un casting éblouissant mêlant acteurs chevronnés et talents émergents, le film est une expérience visuelle et sonore surprenante. Clara Luciani fait ses premiers pas au cinéma aux côtés de William Lebghil, José Garcia et Laura Felpin, dans une histoire d’amour pétillante se déroulant entre Paris et Rome dans les années 70. Les compositions originales d’Alex Beaupain et la réalisation soignée de Diastème font de « Joli Joli » un hommage moderne aux comédies musicales classiques, à découvrir dès le 25 décembre.

Pourquoi Joli Joli fonctionne ?

Une véritable surprise tant sur le casting des têtes d’affiches Laura Felpin, José Garcia, William Lebghil, Clara Luciani… que sur les rôles secondaires incarnés par Anne Serra, Carolina Jurczak. On a la petite apparition discrète de Grégori Baquet (Romeo & Juliette, 2001) et Christophe Héraut (Madiba le musical, concept album) dans les chœurs.

Les chansons sont accrocheuses, belles et sans aller dans l’excès, un vrai musical où les chansons font réellement avancer l’action sans faire des redites. La surprise est de voir José Garcia et William Lebghil chanter avec une voix surprenante – on ne s’y attendait pas et le résultat est au rdv. Quant à Clara Luciani, elle est surtout connue pour être chanteuse, ici, on peut la découvrir dans un autre art, celui de la comédie. Le saviez-vous ? Elle avait déjà réalisé un premier essai, en prêtant sa voix à Indiana dans Zak & Wowo, la légende de Lendarys.

Habituellement, voir un si gros casting peut effrayer ! Régulièrement, les films avec un casting très imposant donnent l’impression que le réalisateur s’est fait plaisir en proposant une grosse palette d’artistes. Dans un autre cas, la production a voulu ratisser large au maximum pour avoir plus de chance de remplir les salles. Ici, non, chacun des acteurs insuffle quelques choses de fort et unique à son personnage. Rien n’est à jeter et tout fonctionne, on ressort même avec un sentiment de doux au cœur !

La vie des gens ordinaires

Joli Joli, c’est la mélancolie des gens ordinaires, seuls et perdus. Au fil du temps, devenus des optimistes désabusés, ils ont déjà tout vu des jolis jolis drames de la vie. Ils portent un regard sarcastique sur la société en pleine effusion durant les fêtes de fin d’année. Ils ne veulent pas participer à cette surenchère de festivité d’une société heureuse, qui leur rappelle combien ils ne le sont pas. En fin de compte, toute cette armature est le fruit de désillusions amoureuses, car même lorsqu’on pense l’avoir trouvé, il y a toujours un risque de se retrouver piégé dans un carré amoureux (c’est comme un triangle, mais lorsque quatre personnes sont impliquées).

Peut-être que l’adage dit « plus on est de fous plus on rit ». Là, personne ne rit vraiment, car tous veulent se sortir de l’engrenage, espérant pouvoir aimer pour de vrai. Nul ne veut se contenter de quelqu’un que l’on apprécie, ni avoir peur en se cachant de peur du « qu’en dira-t-on ». Il est jamais suffisant de vivre un amour caché des yeux de tous, c’est certainement exaltant un temps, mais le vivre au grand jour est toujours plus épanouissant.

Tout le monde attend l’amour, le véritable et ce film est là pour nous rappeler qu’il ne faut jamais désespérer. Joli Joli est un vrai plaisir coupable de fin d’année, celui d’envoyer valser tout et oser aimer et déclarer son amour ! (D’ailleurs, plusieurs mélodies composées par Alex Beaupain nous ont fait penser au générique de Juliette, Je t’aime). Si la musique est accrocheuse, la photographie l’est également. Le travail photographique de Philippe Guilbert est minutieux et s’accompagne d’images fixes de la réalisatrice et photographe Vanessa Filho, présentées dans le générique de début et de fin.

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25 décembre 2024 en salle | 1h 56min | Comédie musicale
De Diastème | 
Par Diastème, Alex Beaupain
Avec Clara Luciani, José Garcia, William Lebghil