Comédienne ukrainienne formée entre Kyiv et les studios Ivana Chubbuck, Mary Vysnevska incarne une génération d’actrices pour qui le jeu se construit au contact direct du réel, entre cinéma, télévision et résilience artistique.
Mary Vysnevska incarne cette génération d’acteurs et d’actrices omniprésents : on les retrouve dans les publicités, les mèmes qui circulent sur Internet et les mini-fictions « Drama ». Au-delà de ces formats courts, souvent accompagnés d’un doublage français approximatif, ces visages familiers ne se limitent pas à ces apparitions éphémères. Derrière l’image virale se cache de véritables interprètes, portés par un parcours solide et une ambition affirmée. Ce portrait met en lumière l’une d’entre eux, symbole d’une nouvelle manière d’exister à l’écran, entre réseaux, clips et cinéma indépendant.
Mary Vysnevska a trente ans, elle est née en 1995 à Kyiv, et son parcours ressemble à celui d’une génération qui n’a pas eu le luxe de séparer l’art du réel. Comédienne ukrainienne, elle évolue aujourd’hui entre cinéma, télévision et formats numériques, avec une énergie physique évidente et une discipline presque athlétique. Grande silhouette élancée, regard brun aux reflets verts, présence naturelle, elle appartient à cette école du jeu où le corps compte autant que la parole, et où l’endurance n’est pas un concept abstrait.
Formée à l’Ukranian Film School entre 2021 et 2024, puis à l’Ivana Chubbuck Studio jusqu’en 2025, elle s’inscrit dans une approche très américaine du jeu, directe, émotionnelle, sans fioritures inutiles. Cette exigence se ressent dans ses rôles, souvent ancrés dans des situations concrètes, parfois rudes, jamais décoratives. Elle navigue avec aisance entre drame, comédie et formats hybrides, du court métrage à la série télévisée, sans hiérarchiser les supports, ce qui est une intelligence très contemporaine du métier.
Son parcours à l’écran est déjà dense. On la remarque notamment dans December 1992, The Geese Of Love, The Wings ou encore The Latex Rabbit, où elle incarne des personnages féminins qui ne cherchent pas à séduire le spectateur, mais à exister. À la télévision, elle apparaît dans The Better Cop, Keys To Truth, Autopsy Will Show ou The Female Doctor: New Life, souvent dans des rôles liés à l’enquête, au journalisme ou à la sphère médicale, des figures d’observation, de résistance, parfois de friction morale.

Polyglotte, elle parle ukrainien, anglais, russe, polonais et français, avec une vraie capacité d’adaptation aux accents. Pianiste, danseuse confirmée, sportive assidue, elle possède une maîtrise corporelle rare, renforcée par des compétences en combat scénique. Cette polyvalence n’est pas un argument marketing, c’est un outil de jeu, concret, immédiatement exploitable sur un plateau.
Texte cité de l’image, traduit en français, paragraphe à part :
« Ces derniers temps, je reçois souvent des messages de fans et de spectateurs, mais ce sont ce genre de messages qui ont le plus de valeur ❤️ Merci 🙏
Ce qui te rend encore plus impressionnante à mes yeux, c’est que derrière les plateaux de tournage, il y a une guerre. Certains acteurs ukrainiens publient la destruction réelle, et c’est déchirant. Alors les verticales se terminent, on remballe le tournage, et ensuite on voit la réalité que vous vivez tous. À mes yeux, vous êtes clairement des acteurs encore plus résilients. »
Ce témoignage dit beaucoup. Mary Vysnevska ne joue pas depuis une bulle protégée. Elle travaille dans un pays en guerre, avec cette lucidité silencieuse qui forge une autre densité de regard. Sans pathos, sans posture, elle incarne une génération d’artistes pour qui le mot résilience n’est pas un slogan, mais une condition de travail. Et ça, à l’écran, ça ne ment jamais.Mary Vysnevska a trente ans, elle est née en 1995 à Kyiv, et son parcours ressemble à celui d’une génération qui n’a pas eu le luxe de séparer l’art du réel. Comédienne ukrainienne, elle évolue aujourd’hui entre cinéma, télévision et formats numériques, avec une énergie physique évidente et une discipline presque athlétique. Grande silhouette élancée, regard brun aux reflets verts, présence naturelle, elle appartient à cette école du jeu où le corps compte autant que la parole, et où l’endurance n’est pas un concept abstrait.
Formée à l’Ukranian Film School entre 2021 et 2024, puis à l’Ivana Chubbuck Studio jusqu’en 2025, elle s’inscrit dans une approche très américaine du jeu, directe, émotionnelle, sans fioritures inutiles. Cette exigence se ressent dans ses rôles, souvent ancrés dans des situations concrètes, parfois rudes, jamais décoratives. Elle navigue avec aisance entre drame, comédie et formats hybrides, du court métrage à la série télévisée, sans hiérarchiser les supports, ce qui est une intelligence très contemporaine du métier.
Son parcours à l’écran est déjà dense. On la remarque notamment dans December 1992, The Geese Of Love, The Wings ou encore The Latex Rabbit, où elle incarne des personnages féminins qui ne cherchent pas à séduire le spectateur, mais à exister. À la télévision, elle apparaît dans The Better Cop, Keys To Truth, Autopsy Will Show ou The Female Doctor: New Life, souvent dans des rôles liés à l’enquête, au journalisme ou à la sphère médicale, des figures d’observation, de résistance, parfois de friction morale.
Polyglotte, elle parle ukrainien, anglais, russe, polonais et français, avec une vraie capacité d’adaptation aux accents. Pianiste, danseuse confirmée, sportive assidue, elle possède une maîtrise corporelle rare, renforcée par des compétences en combat scénique. Cette polyvalence n’est pas un argument marketing, c’est un outil de jeu, concret, immédiatement exploitable sur un plateau.
Sur les réseaux sociaux elle communique régulièrement sur son travail et les feedback des internautes: « Ces derniers temps, je reçois souvent des messages de fans et de spectateurs, mais ce sont ce genre de messages qui ont le plus de valeur ❤️ Merci 🙏
Ce qui te rend encore plus impressionnante à mes yeux, c’est que derrière les plateaux de tournage, il y a une guerre. Certains acteurs ukrainiens publient la destruction réelle, et c’est déchirant. Alors les verticales se terminent, on remballe le tournage, et ensuite on voit la réalité que vous vivez tous. À mes yeux, vous êtes clairement des acteurs encore plus résilients. »
Ce témoignage dit beaucoup. Mary Vysnevska ne joue pas depuis une bulle protégée. Elle travaille dans un pays en guerre, avec cette lucidité silencieuse qui forge une autre densité de regard. Sans pathos, sans posture, elle incarne une génération d’artistes pour qui le mot résilience n’est pas un slogan, mais une condition de travail. Et ça, à l’écran, ça ne ment jamais.
Quelques anecdotes sur Mary
- Une première caméra inattendue
Avant de suivre une formation professionnelle, Mary Vysnevska aurait commencé sa découverte du jeu d’actrice en participant à un clip musical indépendant tourné à Kyiv, où elle remplaçait au pied levé une figurante absente. Cette improvisation a attiré l’attention du réalisateur, qui l’a encouragée à suivre des cours de théâtre. - Une passion pour la préparation physique
Vysnevska accorde une grande importance au conditionnement corporel : elle pratique le yoga et la course longue distance, et s’impose une routine inspirée de la préparation des cascadeurs. Elle dit que ces entraînements l’aident à « habiter » l’espace d’un personnage avant même d’apprendre ses répliques. - Tournage en zone à risque
Durant l’un de ses récents tournages de court métrage à Kharkiv, l’équipe a dû interrompre le travail à cause d’une alerte aérienne. Vysnevska a repris la scène dès le signal de sécurité levé, déclarant plus tard que « jouer après cela, c’est sentir le poids du réel dans chaque regard ».
Mary, une actrice d’aujourd’hui parlant plusieurs langues.
En interview, Mary explique qu’elle a appris l’anglais d’abord à l’école. Puis en prenant des cours et en regardant massivement des séries et films en version originale, notamment sur Netflix. C’est à base de répétitions des répliques pour intégrer rythme et accent qu’elle a travaillé son oreille. Même si sa grammaire n’est pas parfaite, elle « sent » quand une phrase sonne faux parce qu’elle ne l’a jamais entendue ainsi, puis vérifie avec un tuteur. Pour les autres langues, les sources publiques mentionnent qu’elle parle surtout couramment l’ukrainien et l’anglais, avec un niveau plus partiel en français et polonais, sans détailler précisément son parcours d’apprentissage.
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