Le loup d’Intermarché dépasse les frontières !


La pub du loup d’Intermarché dépasse le cadre commercial, deux loups créés pour raconter une fable de Noël, saluée jusqu’en Angleterre, et diffusée partout en France.

La pub du loup d’Intermarché, quand la publicité redevient un récit populaire

On ne parle plus seulement d’une publicité, mais d’un véritable phénomène culturel. En quelques jours, le loup d’Intermarché s’est installé partout, sur les écrans, dans les discussions, et dans l’imaginaire collectif. Une fable moderne, pensée pour Noël, mais construite avec une exigence rarement vue dans la grande distribution.

Deux loups créés pour la pub

Peu de gens le savent, mais ce loup n’est pas un simple personnage animé. En réalité, deux loups ont été conçus, comme l’explique Nadège Loiseau. Le premier apparaît au début du film, méfiant, presque hostile, avec ce poil hirsute et ce regard fermé qui rappellent le loup des contes traditionnels. Le second, celui que l’on quitte à la fin, a changé. Son regard s’est adouci, ses traits se sont arrondis, il devient presque fragile.
Ce glissement est volontaire. Chaque plan a été pensé, débattu, ajusté pendant dix-huit mois de travail. C’est là que la publicité quitte le terrain du simple message commercial pour entrer dans celui du récit. Le loup n’est plus un symbole figé, il évolue, il apprend, il ressent. On ne vend pas un produit, on raconte une transformation, et c’est précisément ce qui touche.

Le monde entier happé par une histoire de Noël

Le plus frappant reste l’écho international. Même les Britanniques, pourtant champions incontestés de la publicité de Noël, saluent le travail. Outre-Manche, on reconnaît que les Français savent être sophistiqués, parfois trop, mais ici, cette sophistication sert l’émotion. Le récit est simple, lisible, universel, mais jamais simpliste.
Là où beaucoup de pubs de Noël s’appuient désormais sur l’intelligence artificielle ou sur des recettes éprouvées, celle-ci revendique une création profondément humaine. Pas d’algorithme pour décider de l’émotion, pas de calcul froid. Juste une fable, un rythme, une mise en scène précise. À l’heure où certaines grandes marques provoquent un malaise par leur recours massif à l’IA, ce retour à l’artisanat narratif fait du bien, et ça se voit.

Des écrans dans les Intermarché de France

Dernier signe que cette publicité dépasse son cadre initial, sa diffusion ne se limite plus aux écrans traditionnels. Des écrans ont été installés dans de nombreux Intermarché à travers la France pour projeter le film directement en magasin. Le client ne tombe plus sur une promo, mais sur une histoire.
C’est un choix fort. On ralentit le temps dans un lieu habituellement dédié à la consommation rapide. On impose une pause, un regard, presque un moment de cinéma au détour d’une allée. Cette cohérence entre le message, le lieu et le public explique sans doute pourquoi le loup est devenu bien plus qu’une mascotte. Il est un personnage, presque un compagnon de Noël.

Au fond, cette pub rappelle une chose essentielle : quand la publicité respecte l’intelligence du spectateur, quand elle prend le temps de raconter, elle peut encore fédérer, émouvoir, et marquer durablement. Le loup d’Intermarché n’est pas un coup de chance. C’est le résultat d’un pari créatif assumé, et ça, même les plus sceptiques le reconnaissent.


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