Épisode 5 de Pluribus, « Got Milk » plonge Carol Sturka dans une solitude glaçante à Albuquerque et révèle une piste troublante autour d’un lait artificiel lié à la ruche extraterrestre, amplifiant le mystère et l’horreur psychologique de la série.
L’épisode 5 de la série Pluribus, intitulé Got Milk, met en scène Carol Sturka livrée à elle-même dans une Albuquerque désertée, conséquence directe de son isolement après des actes désespérés dans l’épisode précédent. La dynamique collective, appelée les Others, la considère désormais comme un élément toxique et abandonne la ville entière, ne communiquant plus qu’à travers des messages enregistrés. Cette solitude forcée s’accompagne d’une profonde introspection et d’une recherche qui va révéler des indices troublants liés à la nouvelle réalité sous laquelle l’humanité vit, à savoir la fusion mentale collective contrôlée par la ruche extraterrestre.

La piste du lait et la menace invisible
Carol, confrontée d’abord au silence hostile et à l’absence de contact humain, découvre de manière fortuite un indice capital en se rendant compte que toutes les poubelles de recyclage de la ville contiennent des cartons de lait identiques, provenant d’une laiterie locale, Duke City. Cette laiterie ne produit pas de lait traditionnel, mais une substance ambrée obtenue à partir d’une poudre blanche mystérieuse. Ce détail pousse Carol à tracer cette poudre jusqu’à un important centre d’emballage alimentaire, ce qui attise les suspicions sur la nature réelle des ressources utilisées par la ruche.
Une révélation glaçante et une référence assumée
Le point culminant de l’épisode survient lorsque Carol soulève les bâches dans la chambre froide de cette usine et découvre une vérité horrifiante, suggérée par les critiques et spectateurs comme une allusion à Soylent Green : la ruche pourrait recycler les restes des milliards de morts survenues depuis la prise de contrôle par cette conscience collective. Parallèlement, Carol garde un lien poignant avec son passé en protégeant la tombe de son épouse décédée, symbolisant à la fois son humanité et sa résistance face à cette nouvelle existence collective. Cette révélation laisse l’épisode sur une note sombre et ouverte, amplifiant le mystère de la série et luttant entre isolation personnelle, survie et lutte contre un destin imposé.
Un franc succès !
Le « Pluribus » de Vince Gilligan offre un épisode solo obsédant. Le dernier épisode du drame de science-fiction de Vince Gilligan trouve sa protagoniste, Carol Sturka, complètement seule à Albuquerque après les terribles conséquences de ses actions dans l’épisode quatre. « Got Milk », diffusé le 26 novembre sur Apple TV, est sorti deux jours plus tôt que son créneau habituel du vendredi, un changement de programmation annoncé par le service de streaming pour célébrer les débuts record de la série.
Dans l’épisode, écrit par Ariel Levine et réalisé par Gordon Smith, Carol fait face au poids total de son isolement après avoir drogué Zosia, un membre de l’esprit-ruche connu sous le nom des Autres, dans une tentative désespérée d’extraire des informations sur l’inversion de la conscience globale qui a envahi l’humanité. Selon Decider, le collectif décide que Carol représente « un environnement de travail toxique » et abandonne la ville entière, ne communiquant que par messages enregistrés.
L’épisode se déroule en grande partie dans le silence, selon la critique de Decider, qui a salué la capacité de la série à présenter « un personnage complexe sans dialogue ». L’enquête involontaire de Carol débute lorsque des coyotes empêchent le ramassage de ses ordures, l’obligeant à utiliser les poubelles publiques de la ville. Elle y découvre que toutes les bennes de recyclage contiennent des cartons de lait identiques provenant d’une seule laiterie, Duke City, produisant un liquide ambré à partir d’une poudre blanche non identifiée, plutôt que du vrai lait.
Carol remonte le code-barres des sacs de poudre jusqu’à une usine locale de conditionnement alimentaire. Dans ce qui est peut-être la séquence la plus émouvante de l’épisode, elle doit également défendre la tombe de sa défunte épouse Helen contre les coyotes, finissant par paver le site funéraire avec des pierres qu’elle transporte à travers la ville et en confectionnant une simple pierre tombale.
L’épisode se conclut lorsque Carol soulève des bâches dans l’entrepôt frigorifique, son visage affichant l’horreur avant que l’écran ne devienne noir. Bien que la série n’ait pas confirmé ce dévoilement, de nombreux spectateurs et critiques ont émis l’hypothèse que la découverte suggère que l’esprit collectif a traité les restes humains des 886 millions de personnes mortes lors du « Ralliement » initial, une référence au film classique Soleil Vert.
Pluribus, qui met en vedette Rhea Seehorn dans le rôle de Carol, est devenue la plus grosse série dramatique lancée sur Apple TV, accumulant 6,4 millions d’heures de visionnage durant la première semaine. La première saison de neuf épisodes se conclura le 26 décembre.
En savoir plus sur Direct-Actu.fr le blogzine de la culture pop et alternative
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

