Entre fragilité, sincérité et puissance, Bad Timing d’Emma Laborie transforme l’attente en mélodie lumineuse, entre confession et libération.

Emma Laborie, jeune auteure-compositrice-interprète française, dévoile Bad Timing, un morceau à la croisée du rock alternatif et de la pop moderne. Cette chanson, à la fois intime et universelle, explore la difficulté des rendez-vous manqués et des émotions qu’on tait trop longtemps. Une œuvre née d’un travail de patience, d’introspection, et d’une rencontre artistique déterminante.

On l’a découverte hier soir par hasard sur Tiktok, comme quoi la magie du hasard ! Son dernier single nous a fait penser à Marina Kay pour ses sonorités Alt Pop et influences anglophones marquées.

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Originaire d’Angers, Emma Laborie baigne dans la musique depuis l’enfance, portée par des parents musiciens. Dès l’âge de dix ans, elle s’accompagne au piano, instrument devenu prolongement naturel de sa voix. Après une licence d’anglais, elle s’installe à Paris en 2022 pour y poursuivre son projet artistique. En 2024, elle choisit de se consacrer entièrement à la musique.

Son univers puise dans la pop et le rock, mais s’enrichit aussi d’influences venues du classique et du jazz. Emma revendique une approche éclectique : la flamboyance de Queen, la légèreté mélodique des Beatles, ou encore la modernité émotionnelle de Billie Eilish et Harry Styles. Sa musique se veut vivante, humaine et profondément sincère, portée par cette quête du partage vrai entre artiste et public. Sur scène, Emma déploie cette authenticité sans artifice, rappelant combien la sincérité demeure la plus belle forme de force.

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Une chanson venue du passé

Bad Timing s’impose comme un morceau de cœur, une chanson sur ce décalage cruel entre ce qu’on ressent et ce que le monde nous laisse vivre. L’artiste y raconte une histoire d’amour qui n’a pas trouvé son heure, un lien suspendu entre deux temporalités : l’une trop tôt, l’autre trop tard. Elle y expose sa vulnérabilité avec pudeur, sur un fond vibrant de guitares rock, de rythmiques organiques et de nappes pop aériennes. L’écriture, à la fois fluide et sincère, devient exutoire — une manière d’apprivoiser ce sentiment d’inachevé que chacun a déjà éprouvé.

Les paroles dessinent un quotidien désaccordé : « Hanging in bed until noon was your lifestyle », « You were over me when I was in the year ». Deux êtres proches, mais qui ne se rejoignent jamais. L’une s’endort quand l’autre se réveille, l’un regarde le Louvre pendant que l’autre cherche la lumière ailleurs. Emma transforme cette distance en poésie : « I whisper good night till your evening » devient une image bouleversante de ce temps qui se plie, se tord, mais ne s’aligne jamais. Le refrain — « Nothing can compete with a bad timing » — agit comme une résignation lucide. Il ne reste ni rancune ni regret, juste cette certitude que même l’amour ne suffit pas quand les étoiles refusent de se synchroniser.

Musicalement, la chanson avance par vagues, alternant douceur et tension. La montée finale, quasi cinématographique, magnifie cette lutte intérieure entre l’abandon et l’espérance. On y sent la volonté d’Emma de préserver l’organique, de garder la fragilité comme centre de gravité. Bad Timing est un cri doux, celui d’une artiste qui ne cherche pas la perfection, mais la vérité d’un instant. Ce morceau, mûri pendant deux ans, marque une étape de maturité : celle d’une jeune femme qui accepte que parfois, aimer juste au mauvais moment, c’est déjà aimer vraiment.

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Camille Bertrand, la rencontre décisive

C’est en croisant le chemin de Camille Bertrand qu’Emma Laborie donne vie à Bad Timing. Réalisateur, compositeur et ingénieur du son français, Camille Bertrand incarne cette nouvelle génération d’artisans du son à mi-chemin entre pop et punk, capable de conjuguer exigence technique et émotion brute. Fondateur de Makeli Studio, il a façonné des identités sonores pour des marques prestigieuses comme Vogue, L’Oréal, Saint Laurent ou Cacharel. Mais c’est dans la collaboration avec des artistes qu’il révèle pleinement sa sensibilité : il capte le souffle intérieur d’une chanson et lui donne corps, du premier brief jusqu’au rendu de diffusion.

Avec Emma, l’alchimie a été immédiate. Elle lui confie un texte qu’elle porte depuis deux ans, sans parvenir à trouver la mélodie juste. Camille comprend instantanément la tonalité émotionnelle de ce morceau : il en extrait une base harmonique épurée, mêlant textures électriques et production analogique. Ensemble, ils sculptent une atmosphère à la fois mélancolique et lumineuse, où chaque note trouve sa place.
Cette collaboration marque un tournant dans le parcours d’Emma. Sous le regard de Camille, elle apprend à épurer son écriture, à faire confiance au silence et à la respiration de la musique. Leur travail commun révèle un son sincère, moderne et affirmé. Bad Timing devient bien plus qu’une chanson : c’est un manifeste sur le temps, la patience et la rencontre. Le duo signe un morceau rock et alt pop où la sincérité remplace la virtuosité. Une œuvre née d’une écoute mutuelle et d’un respect artistique rare.

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Une artiste à suivre et à découvrir sur scène

Bad Timing résume tout ce qu’est Emma Laborie : une artiste de sincérité et d’émotion. Sa collaboration avec Camille Bertrand prouve qu’une rencontre peut changer le destin d’un titre. Ensemble, ils ont su transformer la fragilité en force, le doute en beauté sonore. Derrière chaque accord, il y a la persévérance d’une jeune femme qui croit encore au bon moment. Et si ce n’était pas le “bon timing” aujourd’hui, c’est peut-être celui du cœur, celui qui fait qu’on s’attache à elle dès la première écoute.

Don’t Break Me, un titre intimiste

Son précédent single Don’t Break Me est toujours disponible !

Don’t Break Me est sans doute l’une des chansons les plus intimes d’Emma Laborie. Écrite à la suite d’un cœur brisé, elle en fait un exutoire, un espace de guérison à la fois pudique et viscéral. Chaque ligne résonne comme une prière adressée à l’absence — une main tendue vers celui qui n’écoute plus. Le texte évoque la mémoire, la perte et cette forme de dépendance émotionnelle où la douleur devient le seul lien restant. Musicalement, la force du morceau vient de sa sincérité brute : une voix qui tremble, des arrangements délicats et des cordes qui soulignent chaque fracture du cœur. Né d’un travail collectif avec son père et des musiciens de l’Orchestre National des Pays de la Loire, Don’t Break Me devient un hommage à la résilience artistique. Pour Emma, ce titre n’est pas une lamentation, mais une renaissance — la preuve que de la peine peut naître la plus belle des lumières.

Au cœur de Don’t Break Me réside une tension entre fragilité et puissance, entre la douleur subie et la volonté de se reconstruire. La thématique centrale est celle de la mémoire amoureuse — ces souvenirs qui ne s’effacent pas, mais se rejouent comme une boucle obsédante.

La jeune artiste transforme le chagrin en matière sonore : les mots deviennent des échos, les silences des respirations nécessaires. Le morceau explore cette frontière où la blessure se mue en force créative. Chaque refrain agit comme une incantation — « can you hear it? can you feel it? » —, une demande d’attention adressée à l’autre autant qu’à soi-même.

La voix, habitée et sincère, porte cette vulnérabilité sans pathos, tandis que l’orchestration, ample et cinématique, souligne la dimension presque théâtrale du sentiment. Ce contraste entre douceur et intensité donne au titre une puissance émotionnelle rare. Don’t Break Me n’est pas une plainte : c’est une affirmation, celle d’une artiste qui refuse de se laisser réduire à la douleur, et qui en tire au contraire la force d’avancer.

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